samedi 12 mars 2022

Ukraine : le président Zelinsky, héros ou pion du Forum économique mondial ?

Volodymyr Zelinsky
Dans la catégorie humour involontaire, l’hypothèse d’un Vladimir Poutine, agent machiavélique du mondialisme oppresseur, rafle la palme d’or quand on se donne la peine de « faire ses recherches », selon l’expression consacrée. 

Cette vidéo datant de 2020 a de quoi clouer le bec des gogos les plus indécrottables sur les motivations réelles du président Volodymyr Zelinsky, présenté par la presse mondiale comme le héros de l’heure, luttant ardemment afin de défendre un peuple opprimé, au péril de sa vie, contre l’envahisseur Poutine. 

On découvre plutôt dans ce document visuel un exécutant servile de Klaus Schwab, le fondateur du Forum économique mondial, celui dont la devise est : « Vous ne possèderez rien, mais vous serez heureux. »  Tout un plan de match…

Cependant, aux yeux du public mondial, une tenue de combat, deux yeux cernés, et le tour est joué : nous avons l’impression d’assister à un vieux film de John Wayne avec le méchant au chapeau noir d’un côté, et le héros au chapeau blanc de l’autre.  On pourrait également songer au film de Sergio Léone, Le bon, la brute et le truand, à condition de remplacer le truand par l’idiot, Joe Biden.

Un « young leader » de plus…

Pour ceux qui ont compris que Justin Trudeau et François Legault n’étaient que des pions – avoués – du Forum économique mondial travaillant sans relâche à instaurer la quatrième révolution industrielle ou grande réinitialisation (« great reset »), il ne s’agira que d’une révélation de plus.

Legault a eu l’élémentaire prudence de faire disparaître sa profession de foi de 2017 envers son gourou, l’hallucinant Schwab, à l’effet que la CAQ serait prête pour sa quatrième révolution industrielle.  Heureusement, j’avais pris la précaution de recopier l’intégralité de son boniment dans ce billet.

De son côté, l’inimitable Justin Trudeau se mettait – une fois de plus - les pieds dans les plats lors d’une allocution aux Nations-Unies, affirmant que la pandémie représentait « une opportunité pour une réinitialisation (reset) »

Le fondateur du Forum économique mondial, Klaus Schwab, ne s’est même pas caché de la fierté qu’il ressentait de pouvoir compter Justin Trudeau parmi ses « young leaders », en plus d’avouer candidement que « la moitié du cabinet » du premier ministre travaillait pour le FEM.  

Emmanuel Macron et Klaus Schwab

Et que dire de cet autre « young leader », Emmanuel Macron, complice de Schwab, qui rassurait ce dernier dès janvier 2021, que la situation vécue avec le virus allait « encore durer… pendant des années. »  La mine réjouie de ces deux compères en dit long sur leurs intentions.

Il n’est pas jusqu’au président Joe Biden qui souscrit aux orientations du FEM.  Bien qu’il n’ait pas jugé à propos de se rendre au pèlerinage annuel de Davos en novembre 2021, qui pourrait contrevenir à la régularité de ses siestes, il y a tout de même délégué des fonctionnaires de son administration.

Mais qui est Klaus Schwab ?

Klaus Schwab est le président du Forum économique mondial, un organisme fondé par lui en 1971 et qui ose se définir comme sans but lucratif tout en réunissant paradoxalement chaque année à Davos, « des membres payants, des dirigeants d'entreprise, des responsables politiques du monde entier ainsi que des intellectuels et des journalistes, afin de débattre les problèmes les plus urgents de la planète, y compris dans les domaines de la santé et de l'environnement. »

La définition qui suit a de quoi faire réfléchir sur l’impact actuel du FEM sur nos existences quotidiennes si l’on songe que cette organisation tentaculaire tient sous son joug des pions tels que Trudeau, Legault, Macron, et Biden :

« Le Forum exige dogmatiquement qu'un monde globalisé soit gouverné par une coalition de sociétés multinationales, de gouvernements et d'organisations de la société civiles (OSC) sélectionnées au lieu de structures démocratiques classiques7, ce qu'il exprime par des initiatives comme la « Grande Réinitialisation » et le « Global Redesign ». »

« Au lieu de sociétés démocratiques classiques… »

Je souligne ici que Albert Bourla, directeur général de Pfizer, fait également partie du Forum économique mondial.  Si vous vous demandez encore pourquoi et pour qui Trudeau, Legault et Dubé vont jusqu’au chantage le plus abject pour vous forcer à recevoir plusieurs millions de doses au cours des prochaines années, Je ne peux rien pour vous.

Voyez-vous maintenant à quelle tribu appartient Zelensky ?

Une journaliste franc-tireuse, Anne-Laure Bonnel, a récemment fait la manchette dans certains médias main stream, d’autres, alternatifs, et dans les médias sociaux à propos de la situation qu’elle n’hésite pas à qualifier de tragique prévalant dans le Donbass, à l’est de l’Ukraine, une région habitée notamment par des citoyens russophones qui font selon elle l’objet de représailles allant jusqu’aux bombardements, depuis l’éviction de Moscou du pays en 2014.

Bien sûr, le vertueux président Zelensky n’était pas encore en poste à cette époque, mais on ne peut affirmer que son élection en 2019 ait réglé quoi que ce soit dans cette situation déplorable et ignorée par les médias.   Le protocole de Minks, prévoit toutefois la fin des hostilités, mais reste inappliqué, les belligérants se rejetant les uns sur les autres la responsabilité de cet échec.

On peut tout de même s’interroger sur la bonté et l’altruisme présumés du président ukrainien, quand on constate ses allégeances envers le FEM.  Est-il vraiment un serviteur du peuple désintéressé, comme le nom de son parti l’indique ?  N’est-il pas au contraire prêt à sacrifier la sécurité de son peuple par son entêtement à vouloir intégrer l’OTAN, contre la volonté de Poutine ?  Et que dire des liens incestueux existant non seulement entre le président et le FEM mais aussi entre cette organisation et l’OTAN ?

Ce projet de gouvernance mondiale n'est pas une théorie du complot...

Derrière les visées soi-disant humanistes de ces deux organisations, un projet de gouvernance mondiale inquiétant se profile à l’horizon, au mépris de toute société démocratique.  Dans une telle perspective, Vladimir Poutine, antimondialiste déterminé, qu’on l’aime ou non, reste un empêcheur de tourner en rond.  

Et Volodymyr Zelensky, véritable création médiatique, à l’instar de la série comique qui l’a fait connaître, n’est certainement pas le héros que l’on croit. 

 

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