Patrick Lagacé, auteur du concept des édentés |
Car enfin si ces mesures étaient efficaces,
il y a longtemps que cette soi-disant pandémie, qui tue deux fois moins que la
cigarette à l’échelle mondiale, appartiendrait au passé. Présentement, le variant Omicron, plus transmissible,
mais nettement moins dangereux que la souche originale de la première vague,
aurait déjà dû amener nos dirigeants à la raison et à un véritable retour à la
vie normale.
Mais il leur faut maintenir le
narratif à l’effet que « le vaccin reste la seule avenue en vue d’un
retour à la vie normale ». Trudeau
a des centaines de millions de doses à nous fourguer au cours des prochaines
années, alors… Il y a fort à parier que
si l’UPAC était autre chose qu’un éléphant blanc, elle pourrait éventuellement nous
faire des révélations étonnantes sur les probables conflits d’intérêt
impliquant les ténors de la CAQ avec les lobbys pharmaceutique et médical.
Seule la corruption peut
expliquer pareil entêtement dans la stupidité étatique de mesures soi-disant
sanitaires aussi improductives qu’inefficaces.
L’échec de la vaccination
Dans cette perspective, il faudra
bien un jour se résoudre à l’évidence et admettre que la vaccination, si elle représente
un « succès » de participation avec 90 % de cobayes, n’a absolument
pas tenu ses promesses. Le vaccin devait
au départ protéger à 95 %, puis son efficacité est tombée à 60 % avec l’arrivée
du variant Delta, puis il n’a plus empêché la contagion, ni la transmission du
virus, en plus de nécessiter un renouvellement aux trois mois.
En termes clairs, ça s’appelle un
flop. Et que dire des nombreuses personnalités
publiques vaccinées atteintes de la covid, dont Legault lui-même et son aboyeur
public, Richard Martineau.
Et cet état de fait, c’est sans compter le
retrait de l’Astra Zeneca et la mise en garde pour les hommes de moins de 30
ans contre le Moderna, deux phénomènes médiatisés. Quelles autres nouvelles du genre nous
attendent au cours des prochains mois ?
On constate de plus en plus des précédents
catastrophiques dont on nie qu’ils puissent avoir un lien avec la vaccination
massive, bien que les pays les moins vaccinés soient, comme par hasard, les moins
touchés par les fléaux croissants que sont la surmortalité, la mortalité
infantile, les fausses couches, les myocardites infantiles, les menstruations
disparues ou trop abondantes et de nombreuses complications respiratoires et
cardiaques, parmi plusieurs problèmes qui devraient nous interpeller.
Mais nos dirigeants pourront
toujours mettre la faute de ces fléaux sur la covid…
L’impact des camionneurs
Bien sûr, la CAQ a subi l’impact
du convoi de la liberté des camionneurs et s’est vu contraint de reculer, à
regret, bien entendu, sur l’infâme « vaccimpôt », qui a fait du
Québec une risée mondiale, mais également sur le non moins répugnant passeport
vaccinal et… sur le retrait de plus en plus hypothétique du masque, dont la
date sera sans cesse repoussée à l’aube d’une sixième vague fictive qui
coïncidera, comme par hasard, avec le saison de l’influenza, dont nos
dirigeants pourront à nouveau se servir pour annoncer « une augmentation
des cas » manufacturée.
Ceux qui s’imaginent que le
Québec marche allégrement vers un retour à la normale seront déçus. Car la stratégie de la CAQ est aussi
prévisible que le lever du soleil. Dès
les élections passées, avec une – hélas – probable majorité, les Québécois
étant les gogos que l'on sait, Legault aura les coudées franches afin d’imposer
son retour à l’anormal à grands coups de passeport vaccinal, de confinements,
de masques maintenus, et, pourquoi pas, de couvre-feu, s’il sent que son public
le réclame. Et il en est bien capable.
Qui sont les vrais édentés ?
Même si les 10 % de non vaccinés
étaient tous des analphabètes fonctionnels, ce qui est plus qu’improbable, n’en
déplaise aux Martineau, Lagacé et Bombardier de ce monde, ils ne
représenteraient qu’une minorité parmi les personnes atteintes par cette
dysfonction. En effet, selon la fondation
pour l’alphabétisation, les Québécois regroupent à eux seuls 53 % d’analphabètes sévères
ou fonctionnels :
« 19 % des Québécois sont analphabètes
(niveaux -1 et 1 de littératie) et 34,3 % éprouvent de grandes difficultés de
lecture et se situent au niveau 2 de littératie. Ces derniers seront souvent
qualifiés d’analphabètes fonctionnels. Il ne s’agit pas là de fiction, mais
bien de chiffres réels. L’analphabétisme touche l’ensemble des pays, peu
importe s’ils sont industrialisés ou non. Le Québec n’échappe pas à cette
réalité1. »
Ces chiffres indiquent donc que, même si les quelques 10 % de non-vaccinés étaient tous des analphabètes fonctionnels, nos vaccinés regrouperaient tout de même de leur côté une majorité de 43 % des personnes souffrant de ce handicap. Évitons cependant de nous livrer aux mêmes généralisations outrancières que les chroniqueurs de Quebecor ou de la Presse; des personnes analphabètes peuvent faire preuve de jugement et des universitaires, de totale imbécilité. Nous avons suffisamment de chroniqueurs pour démontrer ce dernier point.
L’asservissement aux médias subventionnés
Il faut cependant reconnaître la
difficulté, pour les analphabètes fonctionnels, de diversifier leurs sources d’information. La plupart s’en remettront aux médias
radiophoniques, mais surtout télévisuels, puisqu’ils ne peuvent lire facilement
ou pas du tout les médias écrits. Ce qui
les condamne aux médias main stream, TVA ou Radio-Canada, qui ne sont plus des
médias traditionnels, capable de remettre en question nos dirigeants, mais bien
des médias subventionnés, au service de ces derniers.
43 % d’analphabètes, ce n’est pas loin d’un Québécois sur deux. Peut-on s’étonner alors de voir un aussi grand nombre appuyer servilement et aveuglément les mesures les plus injustifiables de ce gouvernement véreux ? On a beau mettre en doute les sondages Léger, il n’en demeure pas moins que le véritable sondage restera tout de même celui du 3 octobre prochain. Une victoire éclatante de la CAQ pourrait bien nous révéler qui sont vraiment les « édentés ».
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