samedi 16 avril 2022

10 % de non-vaccinés, mais 53 % d’analphabètes fonctionnels : qui sont les « édentés » ?

Patrick Lagacé, auteur du concept des édentés
Il y a des chiffres qui tuent.  Depuis le temps que nos médias présentent les non-vaccinés comme des imbéciles, des covidiots, des touristatas, des complotistes, des conspirationnistes et, bien sûr, comme des anti-masques et des antivax, il faut bien admettre que cette minorité de résistants ne peut en aucun cas expliquer l’échec persistant des mesures sanitaires répressives et liberticides de François Legault, quoi qu’en radotent nos médias.

Car enfin si ces mesures étaient efficaces, il y a longtemps que cette soi-disant pandémie, qui tue deux fois moins que la cigarette à l’échelle mondiale, appartiendrait au passé.  Présentement, le variant Omicron, plus transmissible, mais nettement moins dangereux que la souche originale de la première vague, aurait déjà dû amener nos dirigeants à la raison et à un véritable retour à la vie normale. 

Mais il leur faut maintenir le narratif à l’effet que « le vaccin reste la seule avenue en vue d’un retour à la vie normale ».  Trudeau a des centaines de millions de doses à nous fourguer au cours des prochaines années, alors…  Il y a fort à parier que si l’UPAC était autre chose qu’un éléphant blanc, elle pourrait éventuellement nous faire des révélations étonnantes sur les probables conflits d’intérêt impliquant les ténors de la CAQ avec les lobbys pharmaceutique et médical.

Seule la corruption peut expliquer pareil entêtement dans la stupidité étatique de mesures soi-disant sanitaires aussi improductives qu’inefficaces.  

L’échec de la vaccination

Dans cette perspective, il faudra bien un jour se résoudre à l’évidence et admettre que la vaccination, si elle représente un « succès » de participation avec 90 % de cobayes, n’a absolument pas tenu ses promesses.  Le vaccin devait au départ protéger à 95 %, puis son efficacité est tombée à 60 % avec l’arrivée du variant Delta, puis il n’a plus empêché la contagion, ni la transmission du virus, en plus de nécessiter un renouvellement aux trois mois.

En termes clairs, ça s’appelle un flop.  Et que dire des nombreuses personnalités publiques vaccinées atteintes de la covid, dont Legault lui-même et son aboyeur public, Richard Martineau.

Et cet état de fait, c’est sans compter le retrait de l’Astra Zeneca et la mise en garde pour les hommes de moins de 30 ans contre le Moderna, deux phénomènes médiatisés.  Quelles autres nouvelles du genre nous attendent au cours des prochains mois ?

On constate de plus en plus des précédents catastrophiques dont on nie qu’ils puissent avoir un lien avec la vaccination massive, bien que les pays les moins vaccinés soient, comme par hasard, les moins touchés par les fléaux croissants que sont la surmortalité, la mortalité infantile, les fausses couches, les myocardites infantiles, les menstruations disparues ou trop abondantes et de nombreuses complications respiratoires et cardiaques, parmi plusieurs problèmes qui devraient nous interpeller.

Mais nos dirigeants pourront toujours mettre la faute de ces fléaux sur la covid…

L’impact des camionneurs

Bien sûr, la CAQ a subi l’impact du convoi de la liberté des camionneurs et s’est vu contraint de reculer, à regret, bien entendu, sur l’infâme « vaccimpôt », qui a fait du Québec une risée mondiale, mais également sur le non moins répugnant passeport vaccinal et… sur le retrait de plus en plus hypothétique du masque, dont la date sera sans cesse repoussée à l’aube d’une sixième vague fictive qui coïncidera, comme par hasard, avec le saison de l’influenza, dont nos dirigeants pourront à nouveau se servir pour annoncer « une augmentation des cas » manufacturée.  

Ceux qui s’imaginent que le Québec marche allégrement vers un retour à la normale seront déçus.  Car la stratégie de la CAQ est aussi prévisible que le lever du soleil.  Dès les élections passées, avec une – hélas – probable majorité, les Québécois étant les gogos que l'on sait, Legault aura les coudées franches afin d’imposer son retour à l’anormal à grands coups de passeport vaccinal, de confinements, de masques maintenus, et, pourquoi pas, de couvre-feu, s’il sent que son public le réclame.  Et il en est bien capable.

Qui sont les vrais édentés ?

Même si les 10 % de non vaccinés étaient tous des analphabètes fonctionnels, ce qui est plus qu’improbable, n’en déplaise aux Martineau, Lagacé et Bombardier de ce monde, ils ne représenteraient qu’une minorité parmi les personnes atteintes par cette dysfonction.  En effet, selon la fondation pour l’alphabétisation, les Québécois regroupent à eux seuls 53 % d’analphabètes sévères ou fonctionnels :

« 19 % des Québécois sont analphabètes (niveaux -1 et 1 de littératie) et 34,3 % éprouvent de grandes difficultés de lecture et se situent au niveau 2 de littératie. Ces derniers seront souvent qualifiés d’analphabètes fonctionnels. Il ne s’agit pas là de fiction, mais bien de chiffres réels. L’analphabétisme touche l’ensemble des pays, peu importe s’ils sont industrialisés ou non. Le Québec n’échappe pas à cette réalité1. »

 

Ces chiffres indiquent donc que, même si les quelques 10 % de non-vaccinés étaient tous des analphabètes fonctionnels, nos vaccinés regrouperaient tout de même de leur côté une majorité de 43 % des personnes souffrant de ce handicap.  Évitons cependant de nous livrer aux mêmes généralisations outrancières que les chroniqueurs de Quebecor ou de la Presse; des personnes analphabètes peuvent faire preuve de jugement et des universitaires, de totale imbécilité.  Nous avons suffisamment de chroniqueurs pour démontrer ce dernier point.


L’asservissement aux médias subventionnés

Il faut cependant reconnaître la difficulté, pour les analphabètes fonctionnels, de diversifier leurs sources d’information.  La plupart s’en remettront aux médias radiophoniques, mais surtout télévisuels, puisqu’ils ne peuvent lire facilement ou pas du tout les médias écrits.  Ce qui les condamne aux médias main stream, TVA ou Radio-Canada, qui ne sont plus des médias traditionnels, capable de remettre en question nos dirigeants, mais bien des médias subventionnés, au service de ces derniers.   

43 % d’analphabètes, ce n’est pas loin d’un Québécois sur deux.  Peut-on s’étonner alors de voir un aussi grand nombre appuyer servilement et aveuglément les mesures les plus injustifiables de ce gouvernement véreux ?  On a beau mettre en doute les sondages Léger, il n’en demeure pas moins que le véritable sondage restera tout de même celui du 3 octobre prochain.  Une victoire éclatante de la CAQ pourrait bien nous révéler qui sont vraiment les « édentés ». 

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