dimanche 13 juin 2021

« Culture du viol » : comment créer une paranoïa victimaire en milieu scolaire… (1)

Je reproduis ici le premier de deux articles parus respectivement le 30 mars et le 6 avril 2018 ayant pour thème la « culture du viol » et la paranoïa sexuelle que des « spécialistes » tentent de nous faire passer pour de la sensibilisation.  Si je les rediffuse, c’est parce que l’étendue de cette propagande victimaire m’avait estomaqué à l’époque et que la situation n’a certainement pas dû s’améliorer depuis.

« Culture du viol » : « prévention » dès le primaire et « sentinelles » dans nos cégeps ?

Le délire victimaire qui ébranle depuis la rentrée le Québec comme l’Occident quant à une soi-disant « culture du viol » tentaculaire, omniprésente, sournoise, perfide et mortifère et qui avait déjà réussi à faire son nid dans nos universités, vise désormais nos écoles primaires et secondaires. Puis-je vous dire à quel point je suis soulagé à l’idée que mon garçon de bientôt 23 ans n’ait pas à subir les effets primaires et secondaires de cette paranoïa idéologique…

En effet, le Devoir, qui se fait plus que jamais l’écho de cette diarrhée militante, relaie le discours du Conseil du statut de la femme qui sort momentanément de ses boules à mites afin de nous signifier à quel point, dès l’enfance, doit s’instaurer la prévention des agressions sexuelles. En arrivera-t-on à infliger à des bambins d’âge scolaire un lavage de cerveau misérabiliste à propos d’une « culture du viol » démonisant les petits garçons et victimisant les petites filles ?  Quel délire…

Le CSF a pourtant laissé entrevoir cette perspective dans le cadre de la consultation parlementaire sur l’actuel projet de loi 151 qui vise à lutter contre les agressions sexuelles : « Le Conseil demande à Québec d’obliger tous les établissements d’enseignement — primaires, secondaires, collégiaux, universitaires et même les écoles privées, comme l’École nationale de l’humour — à adhérer à la politique qui entrera en vigueur d’ici septembre 2019. »

Avec la mollesse qui caractérise souvent ses interventions, Hélène David, ministre responsable à la Condition féminine, a rétorqué ainsi au CSF : « Je ne veux pas me justifier, mais personnellement, j’ai essayé d’agir dans le territoire qui est le mien comme ministre. Je ne suis pas ministre au primaire et au secondaire. […] J’ose croire que notre travail va donner l’exemple pour les autres milieux », a fait valoir la ministre David. » Un répit momentané pour nos enfants…

« … Pas équipés pour comprendre ce qu’est le consentement. »

À en croire les idéologues qui perpétuent leur frénétique danse du bacon autour de la « culture du viol », nos jeunes, même adultes, ne savent pas trop comment se comporter en matière de sexualité : « Les cégépiens ne se sentent pas équipés pour comprendre ce qu’est le consentement. Même après avoir vu la vidéo sur la tasse de thé […] ils avouent ne pas être capables d’évaluer par eux-mêmes s’ils ont toujours donné leur consentement », a-t-elle mentionné. » En clair, nos jeunes sont des handicapés relationnels. Il faut lire pareil boniment pour croire qu’il ait été dit…

La situation des cégeps serait à ce point critique que des sentinelles seraient envisagées afin de lutter contre la « culture du viol » : « Pour lutter adéquatement contre les violences sexuelles, les cégeps devraient s’inspirer de ce qui se fait en matière de prévention du suicide et instaurer des « sentinelles » sur chaque campus, propose le comité de la condition des femmes de la Fédération des enseignantes et enseignants de cégep (FEC-CSQ) dans un avis présenté vendredi à la ministre de l’Enseignement supérieur, Hélène David. »

Il n’y a rien de trop beau afin de lutter contre toutes ces « agressions sexuelles » qui se multiplient dans le quotidien de nos étudiantes : « En matière de prévention, l’une des idées proposées par le comité de la condition des femmes est de créer, dans chaque cégep, un « comité intercatégoriel de concertation » composé de représentants étudiants et syndicaux, d’une infirmière, d’un psychologue, d’une travailleuse sociale et d’un membre de la direction, soutenu par un intervenant spécialisé provenant d’un organisme d’aide aux victimes. » Qui d’autre qu’une intervenante d’un incontournable CALACS serait mieux placée pour compléter ce commando d’élite ?

Comment douter de « l’épouvantable » gravité de la situation, quand une enquête de l’ultra « objective » UQÀM fait état d’une situation soi-disant catastrophique, une fois rendus dans nos universités « dépravées » : « Plus du tiers des 9284 répondants (36,9 %) à cette enquête sans précédent affirment avoir vécu une forme de violence sexuelle depuis leur entrée à l’université. Les chercheuses considèrent comme de la violence des agressions physiques, des tentatives de viol, du harcèlement sexuel (par exemple, répétition de blagues à caractère sexuel), ou encore du chantage en retour de considérations futures liées à l’emploi ou au milieu scolaire. »

C’est bien pour dire : j’ai complété un baccalauréat en études littéraires françaises à l’UQTR et un certificat en journalisme à la très sexuellement sinistrée université Laval. Il m’a toujours semblé que les gars étaient généralement respectueux des filles. Il faut croire, soit que les gars ne sont plus ce qu’ils étaient, soit que des féministes fanatisées et opportunistes nous mènent en bateau. Après tout, leur « sensibilisation »  a bien fait rentrer 23 M $ répartis sur cinq ans dans les coffres des universités. Les affaires sont les affaires…

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