Christian Dubé |
« Radio-Canada
a appris que les préjudices corporels et les décès liés à la vaccination contre
la COVID-19 ont été ajoutés la semaine dernière au Programme d'indemnisation
des victimes d'une vaccination, quatre mois après le début de la campagne, en
décembre. »
Vous avez
dit : « victime » ?
Vous noterez l’emploi du mot « victime ». Eh oui, on peut être victime du vaccin sensé
nous empêcher de devenir… victime de la covid-19. Réjouissez-vous car des séquelles permanentes
et même un décès pourrait vous mériter un versement moyen dépassant les 120 000
$.
Ça ne vous donne pas envie de
remplir votre rôle de bon citoyen et de courir vous faire piquer ? Et que dire de vos enfants, auxquels vous
pourriez faire comprendre l’importance, à leurs risques, bien sûr, de recevoir
un vaccin potentiellement dangereux dont la plupart des études sérieuses
indiquent qu’ils n’en ont absolument pas besoin.
« Un mort, c’est un
mort de trop. » -
François Legault
« Un mort, c’est un mort
de trop », affirmait en le 26 octobre dernier notre riant
premier ministre. On ne retrouve étrangement
plus trace de cette déclaration solennelle dans les médias subventionnés. Heureusement, le doc Mailloux l’a soulignée et
commentée, en termes pour le moins crus, accusant
notre vénérable premier ministre d’infantiliser la population en dramatisant le
poids social d’un seul décès en temps de pandémie.
« C’est le prix de
la vaccination. » - Christian Dubé
Si un mort causé par la covid-19
en est un de trop, il en va différemment d’un décès entraîné par la
vaccination, devait nous révéler le très empathique ministre de la Santé,
Christian Dubé, à l’occasion d’un premier décès causé par une première dose d’Astra
Zeneca :
« « C’est le prix de la
vaccination », a reconnu le ministre de la Santé, Christian Dubé, lors de
l’annonce d’un premier décès au Québec en conséquence de l’inoculation du
vaccin d’AstraZeneca contre la COVID-19. »
On constate ici que la CAQ
innove avec une conception révolutionnaire de fatalité à gravité variable. Faut-il croire que les « experts »
qui conseillent si judicieusement ce gouvernement novateur aient déterminé qu’une
personne décédée de la covid était encore plus morte qu’une autre emportée par
un vaccin ?
À ceux qui seraient tentés de
critiquer notre dévoué gouvernement, ne voyez-vous pas tout ce qu’il y a de
noble et d’héroïque à mourir vacciné plutôt que de décéder bêtement de la
covid-19 ? Et pour nos enfants, quelle
belle occasion de passer de vie à trépas avec la tranquille assurance d’avoir
sauvé grand-maman ? Laurence Jalbert les
bénira.
Astra Zeneca : on cesse
la première dose, mais on accélère la deuxième…
Notre ministre de la Santé est
difficile à suivre, mais gageons que les « experts » le guident avec
sagesse et bienveillance vers des voies apparemment contradictoires. Après qu’une quinzaine de pays et l’Union
européenne ait suspendu le recours à l’Astra Zeneca, notre comptable favori décidait de suspendre la première dose de ce vaccin problématique :
« Québec
n’offrira plus le vaccin d’AstraZeneca comme première dose, une décision
appuyée par une nouvelle recommandation en ce sens du Comité d’immunisation du
Québec. »
Peut-on se surprendre d’apprendre
qu’il souhaite désormais accélérer l’administration d’une deuxième dose de ce
vaccin douteux, quand il ne devient pas fatal ?
Selon cet article :
« La deuxième dose du vaccin d’AstraZeneca pourra être
administrée après seulement huit semaines, a annoncé Québec jeudi. Le ministre
de la Santé appelle également les 18-40 ans à accélérer leur prise de
rendez-vous afin que la campagne de vaccination se poursuive. »
L’article se
veut rassurant à propos de risques de thrombose présumément moindres que pour
la deuxième dose :
« Quelque 500 000 Québécois
ont reçu une première dose du vaccin d’AstraZeneca. Une seconde injection de
vaccin du même fabricant est toujours recommandée et les risques de thrombose
qui y sont associés sont beaucoup moins grands pour la deuxième dose – une
chance sur un million, plutôt qu’une chance sur 100 000. »
Si les risques d’une deuxième
dose sont si minimes, comment expliquer que l’Union européenne ait décidé de ne pas renouveler son contrat avec Astra Zeneca après
que 15 pays en aient suspendu l’utilisation ? Ne pas renouveler un contrat et suspendre l’utilisation
d’un vaccin ne signifie-t-il pas ne plus administrer ni de première, NI de deuxième
dose ?
Pourquoi s’inquiéter ?
L’avenir nous dira ce que nous
réserve la déconcertante décision de la CAQ de donner un feu vert si précipité à une deuxième dose d’Astra Zeneca. Mais
pourquoi s’inquiéter ? Le programme d’indemnisation
des victimes du vaccin a été élargi à celles qui auront subi des séquelles
permanentes allant jusqu’à la mort des suites d’une vaccination contre la
covid-19.
Et puis, si vous ou l’un de vos proches décédait, notre bon ministre pourra déclarer, réconfortant : « C’est le prix de la vaccination ! »
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