samedi 5 juin 2021

Victimes du vaccin ? La CAQ vous indemnisera jusqu'à la mort...

Christian Dubé
Le gouvernement Legault est si confiant dans les vertus des vaccins expérimentaux contre le coronavirus qu’il vient de bonifier son sécurisant programme d’indemnisation contre leurs éventuels effets secondaires, si négligeables, nous rassure-t-il.  En fait, vous serez indemnisé… jusqu’à la mort !  N’est-ce pas une bonne nouvelle ?  Selon Radio-Canada :

« Radio-Canada a appris que les préjudices corporels et les décès liés à la vaccination contre la COVID-19 ont été ajoutés la semaine dernière au Programme d'indemnisation des victimes d'une vaccination, quatre mois après le début de la campagne, en décembre. »

Vous avez dit : « victime » ?

Vous noterez l’emploi du mot « victime ».  Eh oui, on peut être victime du vaccin sensé nous empêcher de devenir… victime de la covid-19.  Réjouissez-vous car des séquelles permanentes et même un décès pourrait vous mériter un versement moyen dépassant les 120 000 $. 

Ça ne vous donne pas envie de remplir votre rôle de bon citoyen et de courir vous faire piquer ?  Et que dire de vos enfants, auxquels vous pourriez faire comprendre l’importance, à leurs risques, bien sûr, de recevoir un vaccin potentiellement dangereux dont la plupart des études sérieuses indiquent qu’ils n’en ont absolument pas besoin.

« Un mort, c’est un mort de trop. »  - François Legault

« Un mort, c’est un mort de trop », affirmait en le 26 octobre dernier notre riant premier ministre.  On ne retrouve étrangement plus trace de cette déclaration solennelle dans les médias subventionnés.  Heureusement, le doc Mailloux l’a soulignée et commentée, en termes pour le moins crus, accusant notre vénérable premier ministre d’infantiliser la population en dramatisant le poids social d’un seul décès en temps de pandémie.

« C’est le prix de la vaccination. » - Christian Dubé

Si un mort causé par la covid-19 en est un de trop, il en va différemment d’un décès entraîné par la vaccination, devait nous révéler le très empathique ministre de la Santé, Christian Dubé, à l’occasion d’un premier décès causé par une première dose d’Astra Zeneca :

« « C’est le prix de la vaccination », a reconnu le ministre de la Santé, Christian Dubé, lors de l’annonce d’un premier décès au Québec en conséquence de l’inoculation du vaccin d’AstraZeneca contre la COVID-19. »

On constate ici que la CAQ innove avec une conception révolutionnaire de fatalité à gravité variable.  Faut-il croire que les « experts » qui conseillent si judicieusement ce gouvernement novateur aient déterminé qu’une personne décédée de la covid était encore plus morte qu’une autre emportée par un vaccin ?

À ceux qui seraient tentés de critiquer notre dévoué gouvernement, ne voyez-vous pas tout ce qu’il y a de noble et d’héroïque à mourir vacciné plutôt que de décéder bêtement de la covid-19 ?  Et pour nos enfants, quelle belle occasion de passer de vie à trépas avec la tranquille assurance d’avoir sauvé grand-maman ?  Laurence Jalbert les bénira.

Astra Zeneca : on cesse la première dose, mais on accélère la deuxième…

Notre ministre de la Santé est difficile à suivre, mais gageons que les « experts » le guident avec sagesse et bienveillance vers des voies apparemment contradictoires.  Après qu’une quinzaine de pays et l’Union européenne ait suspendu le recours à l’Astra Zeneca, notre comptable favori décidait de suspendre la première dose de ce vaccin problématique :

« Québec n’offrira plus le vaccin d’AstraZeneca comme première dose, une décision appuyée par une nouvelle recommandation en ce sens du Comité d’immunisation du Québec. »

Peut-on se surprendre d’apprendre qu’il souhaite désormais accélérer l’administration d’une deuxième dose de ce vaccin douteux, quand il ne devient pas fatal ?  Selon cet article :

« La deuxième dose du vaccin d’AstraZeneca pourra être administrée après seulement huit semaines, a annoncé Québec jeudi. Le ministre de la Santé appelle également les 18-40 ans à accélérer leur prise de rendez-vous afin que la campagne de vaccination se poursuive. »

L’article se veut rassurant à propos de risques de thrombose présumément moindres que pour la deuxième dose :

« Quelque 500 000 Québécois ont reçu une première dose du vaccin d’AstraZeneca. Une seconde injection de vaccin du même fabricant est toujours recommandée et les risques de thrombose qui y sont associés sont beaucoup moins grands pour la deuxième dose – une chance sur un million, plutôt qu’une chance sur 100 000. »    

Si les risques d’une deuxième dose sont si minimes, comment expliquer que l’Union européenne ait décidé de ne pas renouveler son contrat avec Astra Zeneca après que 15 pays en aient suspendu l’utilisation ?  Ne pas renouveler un contrat et suspendre l’utilisation d’un vaccin ne signifie-t-il pas ne plus administrer ni de première, NI de deuxième dose ?

Pourquoi s’inquiéter ?

L’avenir nous dira ce que nous réserve la déconcertante décision de la CAQ de donner un feu vert si précipité à une deuxième dose d’Astra Zeneca.  Mais pourquoi s’inquiéter ?  Le programme d’indemnisation des victimes du vaccin a été élargi à celles qui auront subi des séquelles permanentes allant jusqu’à la mort des suites d’une vaccination contre la covid-19. 

Et puis, si vous ou l’un de vos proches décédait, notre bon ministre pourra déclarer, réconfortant : « C’est le prix de la vaccination ! »

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