Mila |
Une lâcheté coupable
J’avais déjà dénoncé cette lâcheté coupable des
groupes néo-féministes et LGBTQ+ dans deux articles parus let le
5 février 2020 dans dixquatre.com. Après avoir republié le premier, qui
décrit une situation atterrante qui n’a pas évolué depuis, je vous présente le
second, tout aussi consternant.
Affaire
Mila : l’avenir démocratique de la France est-il menacé ?
La France est littéralement en ébullition à
la suite de ce qu’il est désormais convenu d’appeler « l’affaire Mila ».
Rappelons que cette lesbienne de 16 ans, après avoir refusé les avances d’un
jeune musulman, s’est vu invectivée par une meute d’enragés qui l’ont insultée,
la traitant notamment de « sale gouine ».
Piquée
au vif, la jeune fille a vertement répliqué : « Le Coran il n’y a que
de la haine là-dedans, l’islam c’est de la merde. » Une véritable vague
d’hystérie fanatisée a ensuite submergé Mila, menacée de mort par des milliers
de fous furieux au point où elle s’est vue déscolarisée, tout retour à l’école
où des jeunes musulmans radicalisés font la loi s’avérant impossible. On
parle désormais de « djihad scolaire »…
Peu d’appuis
Malgré
sa situation pour le moins alarmante, Mila ne compte pas les appuis à la pelle,
pour dire le moins. Parmi les rares personnalités à la soutenir, il faut
mentionner Fatiha Boudjahlat, militante féministe et laïque, qui s’est
exprimée ainsi :
« Elle n’a pas à être dans l’analyse saine, elle est dans
l’expression d’une opinion. Maintenant, il faut que tout ce qu’on dit soit sain
et pertinent? réagit à notre micro Fatiha Boudjahlat. Elle a exprimé ce qu’elle
pensait. Donc les petits c*** qui écrivent sur Zineb, comme quoi il faut la
buter, les petits c*** qui sont fans de Booba, tous les autres qui critiquent
Israël à longueur de temps, on leur demande à eux d’être dans la critique
saine? […] »
Les politiques et les journalistes au banc des accusés
La
féministe n’a pas mâché ses mots envers « les politiques et les
journalistes » dont elle a condamné la complaisance envers l’islam
radical. Alors qu’il n’existe aucun délit de blasphème en France,
certaines personnalités officielles se sont comportées comme si tel était le
cas.
Des propos désastreux…
La
Garde des Sceaux, Nicole Belloubet, a mis le feu aux poudres, le 29 janvier
dernier, en déclarant qu’une « insulte à la religion, c’est
évidemment une atteinte à la liberté de conscience, c’est grave. » Elle devait se voir
contredite presque aussitôt par le ministre de l’Intérieur, Christophe
Castaner, qui a confirmé le droit de l’adolescente de pouvoir critiquer une
religion. La moindre des choses…
…Suivis de propos tout aussi désastreux
Guère
plus brillante que Belloubet, Ségolène
Royale y est allée d’un commentaire aussi désastreux :
« Il y a une liberté de critiquer les religions mais moi
je refuse de poser le débat sur la laïcité à partir des déclarations d’une
adolescente de 15 ans [Mila a 16 ans, NDLR] parce que ce
n’est pas à partir de comportements comme ceux-là qu’on peut poser sérieusement
la question de la laïcité.»
Critiquer une religion, ça n’empêche pas d’avoir du respect. Ça
n’empêche pas d’avoir de l’éducation, de la connaissance, d’être intelligent
par rapport à ce qu’on dit (…) Une adolescente, qui est peut-être encore en
crise d’adolescence, si elle avait dit la même chose sur son enseignant, sur
ses parents, sur sa voisine, sur sa copine, qu’est-ce qu’on aurait dit? On
aurait dit simplement: « un peu de respect.»»
Et le respect élémentaire de la vie humaine ?
Et
le respect élémentaire de la vie humaine, de la liberté d’expression, du droit
de critiquer, fusse vertement, une religion et ses adorateurs les plus
radicalisés, qu’en fait donc Mme Royal ? Parce que la jeune fille a été
maladroite, on doit détourner les yeux, faire comme si aucune menace ne pesait
sur elle, l’abandonner à son sort, lui donner des leçons de
« respect » tout en s’en abstenant envers une meute de béotiens
fanatisés ? Imbuvable Ségolène…
Un à-plat-ventrisme affligeant
Un
historien des religions, Odon Vallet, a donné de son côté dans un
à-plat-ventrisme affligeant : « Si on continue à injurier l’islam, on
aura prochainement des attentats contre des Français en France ou dans des pays
d’Afrique ».
Imaginez
le message envoyé aux islamistes français : « Continuez à nous
intimider, nous nous ferons tout petit pour éviter votre juste courroux. »
Quelle pathétique lâcheté !
Vallet
– un patronyme prédestiné – pourrait prendre exemple sur le courage de Mila,
qui a récemment affirmé : « Je ne regrette absolument pas mes
propos, c’était vraiment ma pensée, mais je m’excuse, un petit peu, pour les
personnes que j’ai pu blesser (…) J’aurais pu être brûlée à l’acide,
enterrée vivante. »
Un
détail anecdotique pour les Belloubet et Ségolène de ce monde, véritables
exemples de solidarité féminine et féministe…
Inaction dénoncée
Depuis
le début de cette saga, le site
d’information Causeur.fr, défend farouchement Mila et dénonce l’inaction
gouvernementale dans ce dossier :
« Il n’est pas supportable que le ministre de
l’éducation « cherche des solutions » au lieu de mobiliser
la police et la gendarmerie pour que Mila réintègre son lycée ; il n’est
pas acceptable que le djihad d’élèves fanatisés ne soit pas sanctionné. Quand
des islamistes fanatisés menacent la vie d’une « kouffar » ; quand
des hommes musulmans s’en prennent à liberté de parole d’une femme – et d’une
non musulmane en particulier – ; quand des fanatiques font la loi sur le territoire
scolaire alors, c’est bel et bien de djihad dont il est question. »
Voilà
des propos auxquels font écho ceux de Fatiha Boudjahlat
« Je pense que c’est un jalon essentiel pour l’affaissement de
la République. Les islamistes ont vu qu’ils n’avaient rien à faire grâce à la
lâcheté, à la complicité et à l’obséquiosité des politiques et des
journalistes. C’est une rupture de paradigme aussi grave que l’attentat de
Charlie Hebdo. Rien à voir évidemment en termes de coût humain, mais dans ce
que ça a révélé des politiques et de ce qu’ils étaient prêts à accepter. »
C’est l’avenir de la France démocratique qui se joue
Par-delà
la personnalité à la fois forte et fragile de Mila, ce sont des enjeux
extrêmement sérieux, voire essentiels, qui se jouent présentement en
France. On peut sans hésiter craindre pour l’avenir démocratique de ce
pays. Qui sera maître en France ? Des politiques qui, utilisant
tous les moyens à leur disposition, y compris policiers ou militaires, feront
impasse à des hordes de fanatiques ? Ou ces mêmes béotiens primitifs qui
ne savent se manifester que par l’intolérance, la violence, la haine et la
stupidité ?
À travers Mila, c’est peut-être bien l’avenir de la France telle que nous la connaissons qui se joue présentement.
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