Horacio Arruda, François Legault, Christian Dubé |
Alors que toutes les courbes
étaient à plat et qu’on aurait pu naïvement s’imaginer pouvoir retourner à la
vie normale en travaillant à notre immunité collective et en apprenant à vivre
avec le virus comme nous avions appris à vivre avec l’influenza, Horacio Arruda,
aux portes de l’hystérie, brandissait la menace d’une deuxième vague, peut-être « trois
fois pire », prétendant
hypocritement espérer se tromper.
Comme il fallait s’y attendre, le directeur de la Santé publique, apparemment aux abois, annonçait ensuite, le 21 septembre dernier, avec son expressivité si particulière, la deuxième vague, obtenue par la surmultiplication de tests PCR (On était passé de 5000 au début de la « crise » à environ 30 000 lors de la « deuxième vague »). Un seul pépin : un faible niveau d’hospitalisations, encore moins de patients aux soins intensifs, et de longues journées avec un seul mort par jour et parfois pas du tout.
Une vague de cas...
Qu’à cela ne tienne, François
Legault, tel Moïse guidant son peuple vers la terre promise, devait le subjuguer par un discours alarmiste qui allait
devenir sa marque de commerce dans les mois à venir, en
spéculant sur les « cas » sans accorder une trop grande importance au
petit nombre d’hospitalisations et de décès :
« Avec 187 cas supplémentaires s’inscrivant dans une tendance
à la hausse depuis quelques jours, le Québec a franchi le seuil des 20 cas
par million d’habitants pour la journée. « Évidemment, on s’approche d’un
seuil qui est peut-être critique », a signalé le premier ministre. »
Seuil critique, bien sûr. Lui emboîtant le pas, le ministre de la Santé, Christian Dubé, n’allait pas donner sa place au plan de la dramaturgie sanitaire, recommandant de limiter tous les contacts familiaux et sociaux :
« Si on continue comme ça, on va le
frapper, le mur », a renchéri le ministre. »
On connaît la suite...
Doit-on rappeler la suite ? Confinement sans cesse prolongé, promesse,
puis annulation, des festivités, refus du couvre-feu, puis application dudit couvre-feu,
fermeture arbitraire des restaurants et restriction des produits et services dits
non-essentiels, valse-hésitation apparente sur la vaccination obligatoire et sur
le passeport vaccinal, pour en arriver à l’imposition probable de la
vaccination par le biais de ce dernier.
Le programme de la rentrée est clair
comme de l’eau de roche. Une campagne
médiatique alarmiste subventionnée, domaine dans lequel Quebecor s’est encore
plus démarqué que Radio-Canada, sera lancée à l’automne, la saison des virus, pour
nous convaincre de l’imminence du variant delta, qui est déjà passablement « tendance »,
par les temps qui courent. Est alors à
prévoir une augmentation des tests PCR, donc une augmentation de cas, afin de
convaincre le plus grand nombre de se faire vacciner. Et gare aux « hésitants », ces parias qui seront
rendus responsables de cette hausse qui empêchera l’atteinte du dogme de l’immunité
collective.
Totale improvisation
Parlant de vaccination, Dubé ne
mérite aucune félicitation devant l’improvisation irresponsable dont il a fait
montre, d’abord en tardant outrageusement à interdire l’Astra Zeneca, alors qu’une
quinzaine de pays en majorité européens en avaient stoppé l’utilisation, pour
ensuite trouver tout à fait normal de mélanger étourdiment les marques de
vaccins. Le Québec serait l’un des seuls
États au monde à avoir autorisé pareille incurie.
Résultat : des compagnies
aériennes refusent les vaccinés « mixtes ». Qu’à cela ne tienne, notre apprenti sorcier
autorise désormais une troisième dose correspondant à l’une ou à l’autre des marques
utilisées, malgré l’avis de Jacques Lapierre, virologue retraité :
« « Qu’est-ce que ça va faire, une troisième
dose? Est-ce qu’on a des données, est-ce qu’on a des essais cliniques qui
supportent ça? J’ai un peu de misère avec ça. On est en train de jouer avec des
vaccins, ce n’est pas n’importe quoi! » (…) « Je serais prudent, on ne peut pas mélanger tout ça au hasard »,
dit-il. « S’il n’y a pas de données, moi je ne peux pas dire qu’il n’y a pas de
problème. » »
Vous lui faites encore
confiance, vous ?
Et c’est à ce ministre qu’il
faudrait faire confiance quant à la gestion des vaccins ? Le même qui compte vacciner nos jeunes malgré
l’avis de l’OMS et de scientifiques émérites ?
Dubé ne pourra pas dire qu’il n’était pas prévenu :
« Des scientifiques mettent en garde la population sur
les dangers de la vaccination contre la COVID-19 chez les 10-19 ans, les
risques étant, à leur avis, plus élevés que les bénéfices pour cette catégorie
d’âge.
« Le principe de
précaution joue, selon nous, contre une utilisation à grande échelle des
injections de Pfizer chez les mineurs », peut-on lire dans un article daté du
27 mai, cosigné par cinq scientifiques québécois, dont le professeur honoraire
de pharmacologie médicale de l’Université de Montréal, Pierre Biron. »
Toujours cabochon, Dubé
va jusqu’à menacer les jeunes de recourir au passeport vaccinal
et de les priver de leurs activités s’ils ne se font pas vacciner.
Pas de « retour à la
vie normale »
Bref, après une relative
accalmie estivale, assombrie par la menace d’une vaccination forcée par le passeport
vaccinal, la rentrée s’annonce houleuse pour les pro-choix du vaccin qui
deviendront la cible privilégiée de toutes les répressions gouvernementales, en
plus de s’attirer les foudres des confinés mentaux et autres ayatollahs des
mesures sanitaires les plus répressives.
Parmi ces derniers, on
retrouvera des gogos vivant dans l’illusion d’un retour à « la vie normale »
si tout le Québec se retrouve vacciné à deux doses. Quelle naïveté… Déjà, Dubé met la table pour une troisième dose, selon « l’évolution
des variants ». À prévoir, retour aux confinements, limitation
des produits et services non essentiels, appels à la délation des « Madame
et Monsieur Kravitz » de notre entourage, masques omniprésents, en
attendant l’élaboration d’un calendrier vaccinal annuel.
Et s’installera, si notre bon peuple ne se réveille pas, le cycle immuable d’un État sanitaire et répressif contre lequel toute rébellion sera étouffée, non seulement par nos dirigeants, mais même par des citoyens lobotomisés qui s’imagineront œuvrer dans le camp du bien.
4 commentaires:
Bravo Olivier! Et merci pour cette revue des diktats iniques de l'État du Québec.
Bientôt, "les masques vont tomber" et pas seulement ceux dont le port nous est imposé.
Comme tous les traitements efficaces, mais peu coûteux ont été bannis et défendus aux médecins de prescrire par la dictature durant la plandémie du corona circus
Bon visionnement et bonne Réflexion,
Ces agissements de ces criminels ne sont pas qu'en France, c'est MONDIALE, PARTAGEZ,
https://odysee.com/@laileastick:4/2021-071-Nos-jeunes-sont-en-danger:b
Bien dit et je tiens à ajouter que Christian Dubé à écrit la loi sur la santé public qui contient les mesures d’urgences sanitaires(en 2001). Dans les dites mesures il peut forcer la vaccination de tout les québécois sans notre consentement.
@Geppetto J'étais au courant de cette disposition légale, mais j'ignorais que Dubé en fut l'auteur. Et dès 2001, en plus. Interpellant. Merci de l'info.
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