samedi 10 juillet 2021

L’Indian Bar Association revendique la peine de mort contre Bill Gates et cie…

Bill Gates
Décidément, Quebecor, tout aussi mordant et investigateur qu’un Publisac, pourrait prendre des leçons de journalisme de France-Soir, un véritable média en quête de réalité.  Il ne s’agit pas là de présumés délires « complotistes ».  France-Soir met en lumière des faits vérifiables et avérés. C’est donc par l’entremise de ce média que l’on peut apprendre qu’une plainte a été déposée contre les principaux instigateurs du psychodrame mondial entourant le coronavirus :

« L’Indian Bar Association (Association des Avocats Indiens) a adressé un courrier au Premier ministre de l’Inde Shri Narendra Modi et au ministre de l’Intérieur Shri Amit Shah, qui les invite à prendre note de la plainte DHLTH/E/2021/09973 en date du 1er juillet 2021 déposée par le Secrétaire général du Conseil de sécurité des droits de l’homme (HRSC) M. A. Shaikh, contre le Dr Soumya Swaminathan, scientifique en chef de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et d’autres. »

Bill Gates, principal accusé. 

France-Soir précise qui sont les « autres » :

« Le principal accusé Bill Gates et ses alliés de GAVI (Alliance mondiale pour les vaccins et la vaccination) ont ourdi un complot visant à créer un marché fixe pour leurs vaccins et autres médicaments et dans ce complot, ils se sont joints à d’autres accusés. 

Les autres sont Dr Anthony Fauci, conseiller médical en chef du président des États-Unis, M. Tedros Adhanom Ghebreyesus, Directeur général de l’OMS, Dr Soumya Swaminathan, scientifique en chef à l’OMS, Mark Zuckerberg, PDG de Facebook, Jack Dorsey, PDG de Twitter, Steve Chen, Chad Hurley et Jawed Karim, YouTube (Google), Arvind Kejriwal, Ministre principal, Delhi et que les autres personnes citées dans l’annexe T13 (de la plainte, NDA) ou celles qui pourraient être accusés après enquête approfondie. »

La thèse d’un génocide, clairement exprimée

Ladite plainte, très étoffée, recommande notamment :

« (…) des recommandations d’enquête et de poursuite des membres du bureau du « philanthrope toxique » et de la Fondation Bill & Melinda Gates du Syndicat des vaccins (GAVI) et des responsables concernés du Conseil indien de la recherche médicale (ICMR) qui ont été reconnus coupables de la mort de huit filles suite à l’usage de vaccins non autorisés, illégaux et non approuvés. »

La plainte inclus l’enregistrement d’un premier rapport d’information « pour enquête et action stricte » sur :

« (…) la gestion des catastrophes et d’autres dispositions des actes spéciaux contre tous les éléments contre l’intérêt national, contre l’humanité, et bio-terroristes) sur les « Groupements Pharma », « Groupement Tech » et les « Cyber Harceleurs » qui sont impliqués dans des infractions contre l’humanité entière entrainant un génocide, causés par leurs actes de commission et d’omission liés à la pandémie de Covid-19. »

La thèse d’un complot, également énoncée

L’Indian Bar Association n’y va pas de main morte dans la longue énumération des crimes perpétrés selon eux après avoir affirmé que « les accusés ont commis un acte public dans la droite lignée d’un complot. Ils sont accusés par des actes de commission et d’omission, d’avoir :

« i) créé de fausses données.
ii) supprimé et dissimulé de manière malhonnête des données réelles.
iii) distordu des faits importants.
iv) créé un narratif et un complot.
v) mis en place des politiques « préméditées » sur YouTube, Twitter, Facebook, etc. pour supprimer la vérité et empêcher l’information réelle de se propager
vi) supprimé des informations originales et scientifiques de plateformes telles que YouTube, Twitter et d’autres sur la base de « fausses politiques et conditions générales » allant à l’encontre des données scientifiques. »

Il y a encore pire…

Mais il y a encore pire.  L’Association identifie et accuse le principal instigateur, Bill Gates, et ses complices d’avoir :

« ix) entraîné la mort de personnes en s’assurant que ceux-ci ne devraient pas accéder ou obtenir les médicaments facilement disponibles, sûrs et abordables tels que l’ivermectine, l’hydroxychloroquine, la vitamine D3, etc. et ayurvédique ainsi que les traitements naturopathes.
x) généré la peur dans l’esprit des gens afin que le vaccin puisse être présenté comme la seule alternative pour traiter et ainsi sauver les gens ; facilitant ainsi la voie à une autorisation d’utilisation en urgence (EUA) du vaccin non approuvé.         
xi) supprimé les données sur les effets dangereux du vaccin ainsi que l’usage de nombreux médicaments « ad hoc » couvrant ses effets.
xii) dévoyé, dissimulé ou supprimé les données sur l’inefficacité des vaccins et la mort de nombreuses personnes et de nombreux médecins. Ceci a entraîné des pertes de repères des gens causés par les sophismes des « hommes de paille ».
xiii) sous-déclaré les décès dus aux vaccins au travers de la création de règles à leur convenance.
xiv) essayé d'aller à l'encontre de la science réelle à l’aide de la rhétorique, c’est-à-dire la fausse science portée par les sophismes « de l’homme de paille », la malhonnêteté intellectuelle et les théories du complot pseudo-scientifiques.

Accusés de génocide, de meurtres de masse avec sang-froid

La plainte de l’instance judiciaire indienne ne fait pas dans la dentelle quand vient le temps d’identifier les responsabilités des tristes sires impliqués dans ce qu’ils considèrent comme l’imposture de la pandémie :

« (…) tous les accusés étaient et sont bien conscients que par leur acte de commission et d’omission, ils vont causer la mort de millions d’innocents. Cependant ils ont choisi l’argent plutôt que les valeurs humaines. Ce sont eux les délinquants de l’humanité. Ils sont coupables de génocide. Ils ont commis des meurtres de masse avec sang-froid.

Ils ont enlevé les moyens de subsistance de l’homme du peuple et ont fait un enfer de la vie des pauvres. En raison de leurs conspirations, de nombreuses personnes qui ont réussi à survivre en prenant leurs médicaments toxiques souffrent maintenant d’effets secondaires graves ayant rendu leur vie misérable. »

L’Association préconise un châtiment implacable pour les crimes énumérés :

« Ils ne méritent aucune sympathie ou indulgence. Sinon, ce sera une injustice pour toutes les victimes et une injustice pour toute l’humanité.

La peine minimale dans ce cas sera :

a)   la peine de mort
et

b)   La saisie de tous leurs biens meubles et immeubles et leur distribution égale à tous les peuples du monde.

Pour ou contre la peine de mort ?

Je suis généralement opposé à la peine de mort, mais aux vues du désastre mondial sans précédent causé par des individus sans foi ni loi qui se font passer pour philanthropes alors qu’ils ne visent que le profit au détriment des vies humaines, je suis passablement ébranlé dans mes convictions.

Il est cependant peu probable que la plainte de l’Indian Bar Association, si fondée, documentée et articulée soit-elle, aboutisse et se matérialise en châtiments exceptionnels.  On évoque par ailleurs depuis plusieurs mois l’éventualité d’un Nuremberg 2.0, mais la portée d’une telle initiative serait davantage morale et informative que légale et punitive.  

Dans un cas comme dans l’autre, il ne faudrait pas pour autant minimiser l’importance de telles prises de position : c’est par l’information et la conscientisation du plus grand nombre qu’il sera possible de circuiter la démence sanitaire qui nous étouffe depuis 15 mois. Du moins, espérons-le… 

4 commentaires:

Anonyme a dit…

Vous écrivez : "Décidément, Quebecor, tout aussi mordant et investigateur qu’un Publisac, pourrait prendre des leçons de journalisme de France-Soir, un véritable média en quête de réalité. "

Il y a combien de journaliste chez France-Soir?

Le blog d'Olivier Kaestlé a dit…

À part jouer au fin finaud, je ne vois pas trop le but de votre question. Encore faudrait-il que vous définissiez le mot " journaliste ". À votre question, je répondrai par cette autre : combien de - vrais - journalistes à Quebecor ?

Anonyme a dit…

des conditions de travail et de la menace qui pèse sur leur mission de diffusion de l'information[62],[63] ; les journalistes craignent notamment un mélange des genres entre journalisme et communication[64].

Le 19 octobre 2019, il est annoncé que les quatre journalistes de la rédaction seront licenciés pour motif économique[65],[66]. Malgré ces licenciements, le site web FranceSoir ambitionne de poursuivre la publication de contenus[61]. Le 21 octobre 2019, les licenciements sont confirmés et l'appellation « site d'information » de France-Soir est désormais publiquement dénoncée comme fallacieuse par la journaliste Sonia Devillers sur France Inter[67].

Le site poursuit ses publications après 2019 sous le titre FranceSoir ; il fait dans les mois suivants l'objet de critiques pour avoir diffusé des fausses informations ou relayé des contenus complotistes[68],[69],[70]. Le Canard enchaîné relève par exemple la personnalité de l'année 2020 de FranceSoir, André Bercoff, qui a partagé les thèses complotistes de Donald Trump sur la fraude électorale lors de l'élection présidentielle américaine de 2020, ou encore des titres comme « Anticovidisme, la nouvelle secte mondiale » ou un article suggérant que le covid est utilisé pour « tuer dans l’œuf toute velléité de penser librement »[71].

En janvier 2021, un collectif d'anciens journalistes de France-Soir et le Syndicat national des journalistes (SNJ) lancent une pétition pour exiger que Xavier Azalbert cesse ses publications sous le titre et le logo de « France-Soir » et réclamer une loi imposant le contrôle de journalistes professionnels pour la parution ou la reparution de titres de presse rachetés[72].

Le blog d'Olivier Kaestlé a dit…

Oui, j'avais aussi lu cette critique de Wikipédia, mais je tiens compte du fait que les auteurs discréditent André Bercoff, que je trouve compétent et pertinent, et qu'ils considèrent que la fraude électorale américaine est une thèse complotiste, en dépit des faits évoqués dans plusieurs médias centre droite.

Pour ce qui est de l'instrumentalisation de la covid à des fins de contrôle des populations, eh bien, regardez autour de vous. Il est si facile d'accuser son prochain de complotisme quand il n'est pas d'accord avec un narratif dominant, qu'il soit sanitaire, néo-féministe ou autre. Je reçois pareilles accusations presque tous les jours. No big deal...

Une première depuis 2009 : Blogger retire l'un de mes billets.

Pour des raisons indéfinissables, Blogger a retiré mon article intitulé À quand un prix Diane Lamarre ?   C'est la première fois depuis ...