jeudi 6 janvier 2022

Facebook : comment vous censurer au nom de votre sécurité…

Surprise ce matin du 6 janvier alors que pour une énième fois Facebook me demandait sur mon cellulaire d’authentifier mon compte.  Mais là n’était pas la surprise : ce n’était pas la première fois que je recevais pareille demande. 

Je trouve habituellement l’exercice lassant et fastidieux mais bon, je m’y suis prêté de bonne grâce pour découvrir que l’insertion du code envoyé dans mon cellulaire passait, mais que Facebook me redemandait d’authentifier mon compte, comme si de rien n’était.

Je m’y suis repris à plusieurs reprises et j’ai rentré chaque fois un nouveau code.  Peine perdue, rebelote. J’ai essayé par courriel, par texto, rien n’y a fait, toujours le même résultat.

À force de taponner, j’ai fini par cliquer sur un lien qui m’a informé que mon compte a été bloqué en raison d’une activité soi-disant suspecte.  J’ai cliqué sur un autre lien qui proposait, avec trois options, de m’aider à régler mon problème à l’effet qu’on individu ou un groupe étranger aurait usurpé mon compte :

J’essaie tour à tour chacune de ces options.  Devinez quoi ?  Voici ce que Facebook m’a répondu :

Je ne veux pas jouer les paranos, mais si ce naisage ne cache pas en réalité une volonté de censure, je me demande à quoi il sert.  J’ai du mal à penser qu’une entreprise qui vit de ses clics puisse se permettre de perdre un membre d’aussi ridicule façon sans qu’il y ait une volonté de le museler.

Un dernier clic sur « Accéder aux Page d’aide » a achevé de me convaincre qu’on cherchait à me faire tourner en bourrique avec le résultat suivant :

Rendu là, plus de temps à perdre en stupidités.

Des précédents.

Ce ne serait pas la première fois que je suis censuré par Facebook.  Au début, il s’agissait de suspendre mon compte 24 heures, puis trois jours, pour finir avec une suspension de 30 jours.  La raison ?  Une boutade à un contact disant : « On va vous envoyer la gestapo ! », accompagnée de bonhommes minions en uniforme policier.

Malgré ma contestation, Facebook est resté intraitable et j’ai dû purger mes 30 jours.  Au moins, j’avais la ressource de pourvoir communiquer avec mes contacts sur Messenger.  Plus maintenant.  Désormais, je suis complètement banni de Facebook au nom de la préservation de ma sécurité…

Ce procédé n’est pas sans rappeler ceux employés sournoisement par nos gouvernements provincial et fédéral.  Au nom de la santé publique, les tristes sires qui dirigent désormais par décrets se permettent tous les abus de pouvoir, tous les excès. 

Les voix conservatrices étouffées

Le bannissement de Donald Trump, de même que de nombre de ses followers, par Twitter et par Facebook, donne une idée assez claire de l’orientation idéologique et politique de ses dirigeants, d’allégeance démocrate. 

Rappelons par ailleurs cette nouvelle passée sous silence à l’effet que, à la demande d’Anthony Fauci, Mark Zuckerberg, qui dirige Facebook, avait décrété que la thèse d’une fuite du coronavirus du laboratoire de Wuhan était une théorie du complot.  Maintenant, les gens le moindrement bien informés savent que cette thèse était tout à fait fondée.

Des esprits simplets se sont réjouis de voir Trump banni d’aussi importantes plateformes.  Ils ne devraient pas.  Un jour, ce sera leur tour.  Il n’y a aucun doute que nous assistons à un recul inquiétant de la démocratie.  À ce recul s’ajoutera immanquablement celui de nos droits légitimes et fondamentaux.

 

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Salut Olivier,
Ce n'est pas la fin du monde si Face de Bouc vous a censuré.

Concentrez-vous sur votre blog de blogger et surtout sur le côté misandre des discours et des émissions car il s'en passe des vertes et des pas mûres dans les journaux et à la TV

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