dimanche 11 avril 2021

Covid-19 : ces scientifiques que vous n’entendrez jamais au Québec…

Christian Perronne
Quelque média main stream que vous consultiez, il vous affirmera comme parole d’évangile que le vaccin demeure l’ultime solution afin de sortir de l’actuelle crise « sanitaire » et le passeport, sans aucune allusion, à un retour à « la vie normale ». 

Pourtant des voix dissidentes, et pas parmi des « complotistes » improvisés scientifiques, se sont prononcées de façon critique envers le vaccin.  Le présent billet donne une parole à certains d’entre eux que nos médias québécois leur refuseraient.

Christian Perronne, une sommité respectée… avant la covid.

Parmi les empêcheurs de tourner en rond du dogme sanitaire du vaccin, il faut compter Christian Perronne, scientifique respecté… avant la crise de la covid.  Voici ce qu’en dit Wikipédia :

« Christian Perronne est un médecin et professeur des universités-praticien hospitalier français. Il est spécialisé dans les pathologies tropicales et les maladies infectieuses émergentes. Il a été président de la commission spécialisée « Maladies transmissibles » du Haut Conseil de la santé publique. Il est connu pour : ses positions non conventionnelles et controversées sur la maladie de Lyme ; son soutien au traitement préconisé par le professeur Didier Raoult pendant le début agité de la pandémie de Covid-19 ; ses propos polémiques, certains non suffisamment étayés d'un point de vue scientifique étant considérés complotistes. Ces derniers ont entraîné, à la fin de l'automne 2020, son exclusion de la « Fédération française contre les maladies vectorielles à tiques » puis de l'AP-HP. »

« Cette vaccination de masse est inutile. »  - Christian Perronne

Voici quelques-uns des propos à l’origine de sa disgrâce :

« Or quel est l'intérêt d'un vaccin généralisé pour une maladie dont la mortalité est proche de 0,05% ? Aucun. Cette vaccination de masse est inutile. De plus, les risques de la vaccination peuvent être plus importants que les bénéfices.

« (…) Le pire est que les premiers « vaccins » qu'on nous propose ne sont pas des vaccins, mais des produits de thérapie génique. On va injecter des acides nucléiques qui provoqueront la fabrication d'éléments du virus par nos propres cellules. On ne connait absolument pas les conséquences de cette injection, car c'est une première chez l'homme. Et si les cellules de certains « vaccinés » fabriquaient trop d'éléments viraux, entrainant des réactions incontrôlables dans notre corps ? »

« Le vaccin, la pire des solutions. »  - Laurent Toubiana

Laurent Toubiana

Une autre voix dissidente s’est fait entendre sur le sujet :

« Laurent Toubiana, chercheur à l’INESRM et fondateur de l’Institut de recherche pour la valorisation des données de santé (IRSAN), partage ses réserves avec Sputnik. Pour cet épidémiologiste, spécialiste des systèmes d’information en santé, le vaccin est la pire des solutions et l’immunité collective la seule méthode valable. »

Le chercheur ajoute :

 

« Il faut combattre cette idée selon laquelle le vaccin pourrait nous sortir de la crise sanitaire que nous traversons. Il faut d’abord comprendre ce qu’est un vaccin, et encore un vaccin comme “Moderna”, soi-disant “fiable à 95,4%”. C’est tout de même étonnant que tous les laboratoires arrivent en même temps dans cette course folle au vaccin. Cette synchronisation me laisse perplexe, même si cela peut arriver dans la recherche scientifique. Mais tout de même: en un peu moins d’un an, les scientifiques ont réussi à obtenir les souches suffisantes pour réaliser un vaccin? Enfin, dernier point, les panels choisis par les laboratoires me semblent bien faibles: on parle de cent à deux cents personnes, tout au plus. »

 

Didier Raoult, une approche étonnamment nuancée

Didier Raoult

On pourrait s’attendre à des positions très tranchées de la part de l’hyper médiatisé et très controversé scientifique marseillais, autorité mondiale autrefois respectée avant.. la crise « sanitaire ».  Voici ce qu’il pense de la question : 

« Si le vaccin peut aider sur un certain nombre de cas, notamment les plus âgés, tant mieux. Si on propose de vacciner les jeunes, je ne trouve pas ça raisonnable. »

Il opte pour la prudence :

« Il faut rester très prudent, et je ne suis pas le seul à l’être." Pour le directeur de l'Institut Hospitalo-Universitaire Méditerranée infection à Marseille (Bouches-du-Rhône), l'arrivée du vaccin est loin d'être une solution miracle. "Les vaccins conçus pour les maladies émergentes depuis trente ans ne marchent pas bien", souligne-t-il. Et de conclure : "La Covid-19 n’est pas une maladie très immunisante, pas plus que la grippe. Je vous rappelle que pour la grippe, on refait le vaccin tous les ans. On ne peut pas dire que la grippe a disparu à cause du vaccin contre la grippe !" Des déclarations qui pourraient soulever de nouvelles réactions. »

Une censure de plus en plus oppressante


Les propos de ces experts sont loin de faire l’unanimité, on s’en doute, auprès des milieux scientifiques et gouvernementaux de France et d’ailleurs.  Ces dissidents, non seulement s’attirent les foudres de leurs collègues, mais aussi des médias et plateformes médiatiques.  Ainsi, YouTube a menacé de supprimer de son site le média fort intéressant Sud Radio, accusé de véhiculer « des informations médicales incorrectes contredisant celles des autorités sanitaires locales ou de l'OMS. »

Au ban des accusés, on retrouve au premier rang, comme il fallait s’y attendre, Christian Perronne :

« Dans le cas de Sud Radio, le Californien a d’ores et déjà supprimé une première vidéo : une interview du professeur Christian Perrone datant du 2 décembre. Dans cet entretien, toujours disponible sur le site de Sud Radio, l’infectiologue controversé affirme que les vaccins contre le Covid, “faits à la va vite”, sont “très dangereux” et inutiles car “le virus ne tue plus”. Il ajoute que les vaccins à ARN messager ne sont “pas du tout des vaccins, mais des produits de thérapie génique. Il y a supercherie. On joue aux apprentis sorciers... Je suis terrorisé... Ce n’est pas possible” (cf verbatim ci-dessous). »

Perronne n’est pas le seul à s’attirer les foudres de YouTube :

« La radio a aussi invité Christophe Cossé, co-auteur du documentaire Hold up. Ou encore le cardiologue Jean-François Toussaint, qui prétend le 16 septembre 2020 : “il n'y a pas de deuxième vague en termes de mortalité actuellement [...] Nous sommes toujours dans cette phase de reflux, entre 20 et 40 décès par jour”. Le 11 octobre 2020, il ajoute : "la maladie est 50 à 100 fois moins létale” qu’avant. Autre exemple : l’épidémiologiste Laurent Toubiana. qui assure le 5 octobre 2020 : "on ne peut pas parler de vague épidémique... Une épidémie, c'est quand il y a des malades sévères et quand il y a des morts." Et bien sûr Didier Raoult, dont l'interview a été vue 1,5 million de fois sur YouTube. »

Dénigrement ou diffamation ?

Michel Taube

Non seulement les dissidents sanitaires sont-ils victimes de censure, mais on s’en prend également à leur réputation.  Ici, l’éditorialiste Michel Taube les accuse sans vergogne de vouloir se faire du capital médiatique au détriment de la santé de la population.

Didier Raoult, affectueusement surnommé « Panoramix marseillais », se voit accusé de s’être « beaucoup trompé », mais son erreur serait « pardonnable ».  Perronne, encore lui, est accusé à son tour de « mensonge et de manipulation » :

« Le professeur Christian Perronne ne se contenta pas d’être le fervent défenseur de Didier Raoult. Il entonna une chansonnette complotiste qui lui valut l’exclusion de l’AP-HP. »

Vaccin AstraZeneca : « sa dangerosité n’est pas supérieure à celle d’autres vaccins. » - Michel Taube

Un autre critique médiatisé de l’approche sanitaire du gouvernement Macron passe également dans le tordeur de l’éditorialiste :

« Le docteur Louis Fouché a trouvé un excellent moyen de se faire connaître. Il affirme que le vaccin AstraZeneca est dangereux, quand bien même les différentes agences nationales et l’agence européenne du médicament considèrent que sa dangerosité n’est pas supérieure à celle d’autres vaccins contre n’importe quel virus (rappelons que 26 millions d’Anglais l’ont déjà reçu). »

C’est à se demander si Taube lit les journaux.  Son édito date pourtant du 26 mars alors que nous savions depuis la mi-mars qu’une quinzaine de pays dont l'Allemagne, la France, l'Italie, l'Espagne et le Portugal  avaient décidé de suspendre l’utilisation du vaccin AstraZeneca.

Le président de Moderna, maintenant milliardaire, « malgré la crise due au Covid » !

Stéphane Bancel

Alors que plane sur nous le spectre d’une vaccination obligatoire et d’un passeport vaccinal, les opinions de ces scientifiques dissidents dérangent visiblement les plans d’un lobby pharmaceutique pour lequel ces vaccins, rappelons-le expérimentaux, représentent un eldorado de profits.  Le président de Moderna ne vient-il pas de joindre le sélect club très envié des milliardaires ?  Selon le magazine Forbes :

« Malgré la crise due au Covid, quatre nouveaux milliardaires français intègrent le classement Forbes.  Parmi eux, Stéphane Bancel, le patron du laboratoire Moderna, dont le vaccin anti-Covid booste la fortune. »

« Malgré la crise due au Covid… » 

On nous prend vraiment pour des valises…

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