Lisa Littman |
C’est
le 16 août 2018 qu’étaient
diffusés les résultats de cette enquête objective qui avaient de quoi enrager encore davantage
les militants trans et donner des munitions à ceux qui remettent en question
leurs dogmes ahurissants. Lisa Littman, professeure en sciences du
comportement à l’université Brown, de Providence, Rhode Island, est l’auteure
de cette étude, qui a pour thème la dysphorie de genre, qui affecte de plus en
plus d’adolescents américains. Il s’agit de la toute première enquête
exhaustive sur ce groupe de personnes.
Des conclusions déconcertantes
On
ne peut parler d’une recherche réalisée à la va-vite sur un coin de table
puisque la chercheuse a interrogé pas moins de 250 familles pour en arriver à
des conclusions pour le moins déconcertantes, publiées dans
le site Causeur.fr :
« Première surprise : 80 % des ados mal dans leur
sexe n’ont présenté aucun signe avant-coureur pendant l’enfance, comme le rejet
des vêtements typiquement masculins ou féminins ou celui de certains jouets
très connotés. »
Comment
expliquer alors une « révélation » aussi soudaine que tardive ? Est-il
vraiment question d’un trouble irréversible de la personnalité ou d’un effet de
mode encouragé par les milieux tant universitaires, médicaux, médiatiques,
culturels que même politiques ?
Une écrasante majorité de
filles
« Deuxième révélation : 80 % des jeunes concernés
sont nés filles. Une surreprésentation inhabituelle alors que les homosexuels
sont plus nombreux que les lesbiennes dans la population américaine. »
Ce
constat recoupe celui de la
journaliste Émilie Dubreuil, dont l’article sur les détransitionneurs, ces
personnes qui regrettent leur transition, a été descendu en flammes par le
lobby trans. Son reportage nous apprenait qu’il existait deux fois plus
de demandes féminines que masculines pour changer de genre et que la majorité
venait de lesbiennes.
Une
détransitionneuse, Charlie Evans, qui, après dix ans à tenter d’être un homme,
est revenue à son sexe féminin, a rendu
public le même constat,
affirmant
avoir été étonnée du nombre de personnes âgées de 19 ou 20 ans, la plupart de
sexe féminin et lesbiennes, qui lui avaient avoué avoir regretté leur décision
de devenir trans.
L’impact des réseaux sociaux
L’article
de Causeur.fr poursuit :
« Autre bizarrerie, 63,5 % des parents ayant
répondu à l’étude ont signalé un net surcroît d’intérêt de leur enfant pour
internet et les réseaux sociaux juste avant l’annonce de sa transsexualité. Une
fois la transsexualité revendiquée, on observe souvent une détérioration du
bien-être mental de l’enfant et l’augmentation des conflits familiaux.
Si
vraiment le but de transitionner est d’améliorer sa qualité de vie, son
épanouissement personnel, et ses liens avec la famille et son milieu, le moins
qu’on puisse dire est que l’on se retrouve à côté de la plaque.
Lavage de cerveaux
Bien
sûr, il existe de véritables transgenres qui le resteront jusqu’à la tombe,
mais dans l’écrasante majorité des cas, la dysphorie de genre est un état
temporaire qui se résorbe à l’adolescence. Ses jeunes
« adeptes » sont-ils victimes d’un lavage de cerveau ? Le
constat qui suit évoque cette piste :
« Last but not least, 46,6 % des enfants concernés ont
indiqué ne faire confiance qu’aux sources transgenres pour obtenir des
avis ou des informations sur le sujet. La prolifération des youtubeurs
transgenres favorise sans doute le conformisme social chez les
adolescents. »
La censure est douce au cœur
du lobby trans
Pas
moins de cinq jours après sa parution, l’article synthèse présentant les
conclusions de l’enquête de Mme Littman a été retiré du site web de
l’université, sous les pressions de militants trans, le qualifiant de
« transphobe ».
Cet
épisode s’ajoute à d’autres comme celui, évoqué par la documentariste Stella
O’Malley, du témoignage
de James Caspian,
chercheur universitaire, qui s’est vu interdire toute enquête sur les
détransitionneurs puisqu’il ne fallait « offenser personne ».
On devine qui…
Rappelons
également le cas du docteur Allan M Josephson, que j’ai
évoqué dans un billet précédent, qui a été congédié sous les pressions de
militants ayant jugé « transphobes » ses positions sur la dysphorie
de genres.
Les universités sont-elles
encore crédibles ?
Ces incidents, qui ont la fâcheuse tendance à se
multiplier, sont en train d’asséner de sérieux coups de barre à la crédibilité
des universités occidentales. Il y a gros à parier que, même au Québec,
toute tentative de remettre en question la nouvelle religion fanatisée des
études de genres rencontrerait la même hostilité que celle subie par Lisa
Littman.
Comment
concevoir que des établissements de haut savoir ayant pour mandat la
transmission de données scientifiques crédibles et fiables puissent avoir
sombré dans une telle déchéance ? Il y a fort à parier que, même après
avoir émergé du coma idéologique des études de genres, leur crédibilité restera
pour longtemps entachée.
Ce billet est paru précédemment dans dixquatre.com le 8 janvier 2020.
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