samedi 24 avril 2021

La DPJ, un bras armé de la vaccination obligatoire ?

François Legault

Le 15 décembre dernier, le premier ministre François Legault affirmait en entrevue à Radio Canada, qu’il « n’écartait pas » la possibilité de rendre le vaccin obligatoire pour tous les travailleurs de la santé.  Or, chaque fois que Legault a affirmé qu’il « n’écartait pas » un scénario, celui-ci avait la fâcheuse tendance à se matérialiser, particulièrement quand il impliquait une réduction de nos droits.


En cours d’entrevue, le chef de la CAQ avait laissé échapper que cette obligation pourrait aussi s’appliquer à la population en général :

« C'est très compliqué d'obliger la population à se faire vacciner »

« C'est très compliqué d'obliger la population à se faire vacciner, affirme-t-il. Je ne suis pas rendu là, mais j'ai un malaise si des employés du réseau de la santé refusent de se faire vacciner. À ce moment-ci, je n'exclurais rien, mais j'espère que ce ne sera pas nécessaire d'envisager d'autres scénarios. »

 

Un « autre scénario » se concrétise

 

Vous avez bien lu, il évoquait déjà la population en décembre dernier.  Depuis une semaine, s’il n’est toujours pas « rendu là », il se rapproche progressivement « d’autres scénarios » en exigeant désormais que les employés de la santé présentent une preuve de vaccination, faute de quoi ils devront se faire tester trois fois par semaine.  S’ils refusent ces tests, il leur faudra se résoudre à un congé sans solde.

 

Ce n’est pas d’hier que des travailleurs de la santé m’écrivent en message privé qu’ils subissent de très fortes pressions de leur direction afin de se faire vacciner.  Cette nouvelle mesure les accentue considérablement et laisse entrevoir que Legault finira par étendre sa « bienveillance » à toute la population.

 

Le passeport vaccinal, l’obsession de Christian Dubé

 

Déjà, son ministre de la Santé, Christian Dubé, salive à l’idée d’imposer le passeport vaccinal, qui implique nécessairement l’obligation de se faire vacciner, malgré l’énorme caillou dans sa chaussure que représente la position du président américain, Joe Biden, résolument opposé à cette éventualité.

 

Êtes-vous dignes d’être parents ?

 

La CAQ vient par ailleurs d’annoncer, au nom de l’intérêt supérieur de l’enfant, qu’elle « envisageait » également de revoir le principe de la primauté parentale, jugé désuet par son ministre délégué à la Santé et aux Services sociaux, Lionel Carmant :

 

« Un des éléments qui pourraient être modifiés est la notion de primauté parentale, dit M. CarmantIl faut que ce soit le bien-être de l’enfant qui prime. La science nous montre que les choses ont changé. Ça n’a pas nécessairement besoin d’être la famille biologique ; il faut que l’enfant soit dans un environnement aimant. »

 

Bien sûr, nul ne peut être contre la vertu et, si des parents se révèlent inaptes à s’occuper de leurs enfants, l’État doit intervenir afin de les protéger.  Cet hymne au nom du bien-être de l’enfant est bien joli mais quoi est-il alors nécessaire de revoir la notion de primauté parentale pour le préserver ?  N’existe-t-il pas déjà suffisamment de lois permettant aux intervenantes de la Direction de la protection de la jeunesse (DPJ) d’intervenir ? 

 

Au nombre de bourdes que certaines commettent impunément en toute légalité, il demeure évident qu’elles disposent déjà d’un pouvoir considérable afin de nuire à des enfants et à leurs parents.  Ce même pouvoir ne peut-il pas être utilisé à bon escient ?

 

Une porte ouverte à la vaccination obligatoire

 

N’est-il pas curieux que cette révision survienne au moment-même où François Legault exhorte une population mitigée à s’improviser cobayes par l’inoculation d’un vaccin expérimental dont l’efficacité et même, la sécurité, restent incertaines.

 

Voici un exemple de ce qui pourrait un jour vous arriver si vous deviez refuser de faire vacciner votre enfant, avant même que le principe de primauté parentale ne soit aboli :

« Le Tribunal de la jeunesse a statué qu’une enfant pourra se faire tester et vacciner contre la COVID-19, malgré l’opposition de sa mère tenant un discours complotiste.

Disant comprendre « certaines inquiétudes de la mère », la juge Nancy Moreau a basé sa décision sur « l’intérêt de l’enfant ».

« Les impacts reliés à un refus de procéder à un test de dépistage lorsque suggéré par la Santé publique ou encore au refus d’administrer un vaccin le cas échéant (l’enfant n’a que dix ans) s’avèrent considérables et contraires à son intérêt », a écrit la magistrate. »

 

La mère « a adopté un discours complotiste »…

 

Déjà, une instance judiciaire peut imposer à un enfant la vaccination contre la volonté d’un parent.  Et évidemment, le refus de la vaccination, qui n’a toujours pas fait ses preuves en vue de lutter contre un virus dont la léthalité reste insignifiante, est un signe indélébile de « complotisme ».

Pour des raisons inconnues, l’enfant avait été confiée à sa tante et à son conjoint, mais la mère pouvait avoir avec elle « certains contacts ».  Le plus questionnable dans les motifs invoqués par la juge Nancy Moreau à l’appui de sa décision sont les accusations de « complotisme » adressées à la mère :

 

« Cette dernière, qui a participé à plusieurs manifestations, a adopté un « discours “complotiste” à l’égard des instances gouvernementales et médias de masse », peut-on lire dans la récente décision. 

La mère affirme notamment que le test de dépistage « peut entraîner des séquelles neurologiques », tandis que le port du masque en causerait aux poumons. 

La juge a toutefois tranché en faveur des demandes de la Directrice de la protection de la jeunesse lui permettant de « signer les autorisations de santé requises entourant la COVID-19, incluant le vaccin, si nécessaire ».

 

Hors de l’État, point de salut !

 

En clair, le fait de participer à des manifestations, de mettre en doute le narratif sanitaire changeant, incertain et chaotique du gouvernement, les pseudos certitudes de la science sur les vaccins et le masque, ainsi que l’objectivité des médias, seraient des signes de « complotisme » qui vous disqualifient de vos droits parentaux au point d’obliger votre enfant à se voir inoculer une substance dont l’efficacité et la sécurité sont loin d’avoir été démontrées.

 

À ceux qui vivent dans l’illusion tranquille que nous ne nous dirigeons pas progressivement vers une dictature sanitaire au Québec, le sort réservé aux travailleurs de la santé et celui subi par une mère et son enfant, alors même que le principe de primauté parentale n’est pas encore aboli, ont de quoi faire réfléchir les plus amorphes d’entre nous.

 

Hors de l’État et des médias, dont la Justice même ne permet plus de douter, point de salut !

4 commentaires:

Unknown a dit…

on ne se dirige pas progressivement vers une dictature sanitaire... on est dedans jusqu'au cou

Vicky a dit…

Quelle science? Leur 'science'. Toute autre science est transformée en complotisme.

Aucun animal (mammifère) utilisé dans les essais cliniques n'a survécu à l'injection. Certains sont décédés peu de temps après alors que d'autres sont morts quelques mois plus tard. Les séquelles observées sont nombreuses.

Devant un juge, on doit être très équipé en données officielles et en arguments. On doit aussi exiger que la DPJ assume la responsabilité des séquelles à défaut de quoi on ne peut pas jouer à la roulette russe avec la vie et la santé d'un enfant; item pour les injections forcées pour tous.

J'ai remarqué qu'aucun média n'a parlé des traitements thérapeutiques convoités par plusieurs pour contrôler la maladie. L'interdiction de ces traitements relève du criminel.

Le blog d'Olivier Kaestlé a dit…

@ Vicky Il est en effet curieux de constater l'extrême " prudence " de nos dirigeants envers l'hydroxy chloroquine, au point de retarder indument les tests la concernant pour finir par la faire oublier, alors que dans le cas de vaccins développés à la va comme je te pousse, les mêmes individus supplient et bientôt obligeront la population à se faire vacciner.

Vicky a dit…

@ Le blog d'Olivier Kaestlé - Finalement, il y a quelques pays qui investissent dans la recherche de traitements sous forme de comprimés. Autrement dit, la HCQ et l'Ivermectin et autres seront transformés en génériques par d'autres pharmaceutiques à un prix plus élevé.

Les politiciens savaient que les 'Complotistes' avaient raison mais Big-Pharma sont des contributeurs financiers significatifs aux campagnes électorales. Tout est argent en ce monde de la politique et santé.

https://news.yahoo.com/boris-johnson-announces-anti-viral-191006825.html
et
la pilule pour l'Influenza: https://www.msn.com/en-gb/health/medical/influenza-drug-e2-80-98good-contender-e2-80-99-for-at-home-treatment-against-covid-19/ar-BB1fTNus

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