Cet homme trans reste biologiquement une femme... |
Il
s’agit donc probablement d’un effet de mon imagination surmenée si j’ai pu lire
dans le Daily
Mail du 3 novembre dernier cette nouvelle à l’effet qu’une sage-femme, Lynsey
McCarthy Calvert, avait été contrainte de démissionner de son poste de
porte-parole de Doula UK, une association de sages-femmes portant assistance
aux futures et aux jeunes mères. Le motif ? Elle a osé affirmer dans une
publication que seule une femme pouvait accoucher. L’horrible personnage !
Elle
n’a pas été contredite, ni sermonnée, encore moins confrontée, non, elle a été
forcée de lever les feutres du jour au lendemain. Et le pire, c’est que les
responsables mêmes de son association ont hurlé avec les loups du lobby trans
local, qui n’existe pas, en la poussant vers la porte pour avoir soi-disant
violé « les lignes directrices » de Doula UK.
La
nécessité d’un « langage adéquat »
La
sage-femme a fini par céder aux pressions de son association qui lui ordonnait
de retirer sa publication au nom de la rectitude politique et d’une écoute de «
l’expérience de vie vécue par des groupes marginaux » auxquels il fallait
s’adresser dans un langage présumément adéquat.
Mme
McCarthy Calvert a choisi de démissionner, dans un tel contexte d’intolérance
et d’ostracisme, non sans dénoncer Doula UK pour avoir cédé devant un petit
nombre d’activistes fanatisés – qui n’existent toujours pas – et pour avoir
failli à son rôle de défendre les droits des femmes.
Moment
d’hallucination idéologique
Un
autre moment d’hallucination idéologique s’est abattu sur moi en croyant lire
dans le Huffington Post que l’auteure
J. K. Rowling était la cible d’un véritable lynchage sur les réseaux sociaux pour avoir osé dénoncer
le congédiement de Maya Forstater, une chercheuse britannique qui avait commis
l’hérésie de tweeter qu’une personne trans ne peut pas changer de sexe
biologique, une évidence. J. K. Rowling l’a défendue en ces termes :
« Habillez-vous comme vous voulez. Appelez-vous comme vous
voulez. Couchez avec n’importe quel adulte consentant qui vous aura. Vivez
votre meilleure vie dans la paix et la sécurité. Mais forcer les femmes à
quitter leur travail pour avoir déclaré que le sexe est réel? »
Ses
opinions n’étaient pas protégées par la loi
Rowling
a tenu ces propos un jour après que Forstater, féministe militante, ait perdu
son recours en justice contre l’employeur qui l’avait congédiée, soit le Center
for Global Development, un organisme international qui milite contre la
pauvreté et les inégalités. Le Huffington Post précise :
« Selon The Guardian, le juge James Tayler en charge
de l’affaire a statué que les opinions de Maya Forstater ne relevaient pas de
la “croyance philosophique” et n’étaient donc pas protégés par la loi. »
Le lobby trans, qui n’existe toujours pas, a gagné une
nouvelle manche.
Ostracisé et congédié
Parlant
de poursuite résultant d’un congédiement injustifié, examinions le cas du
docteur Allan M. Josephson qui a lui aussi été congédié sous les pressions d’un
lobby trans fictif, avant d’entreprendre des recours judiciaires. Le National
Review présente cet homme comme un psychiatre distingué qui a, depuis 2003,
transformé le département famélique de psychiatrie et de psychologie infantile
et adolescente de l’Université de Louisville en une institution reconnue à
travers les États-Unis.
À
l’automne 2017, il a cependant commis l’imprudence de participer à un panel à
la Heritage Foundation et celle d’exprimer ses opinions professionnelles sur la
médication des jeunes en proie à la confusion sur leur identité de genre.
Résultat : son université l’a ostracisé avant de le congédier.
Une
très petite minorité
Josephson
a clairement affirmé que ce qui semble un consensus scientifique à propos de la
pertinence des traitements psychologiques, médicaux et chirurgicaux réservés
aux mineurs n’était en fait que le résultat de l’activisme d’une très petite
minorité. Il précisait lui-même :
« J’ai discuté avec des collègues de différents campus qui
ont vécu des situations identiques à l’effet que des gens venaient à leur
bureau, fermaient la porte et leur disaient : « Vous savez, je suis
vraiment d’accord avec vous, mais pour différentes raisons, je ne peux
m’exprimer. »
Le
chercheur a intenté une poursuite contre son ancienne université.
Espérons qu’il sera plus chanceux que Mme Forstater, qui a mordu la poussière
devant ce lobby trans qui n’existe pas.
Le
Québec n’est pas à l’abri
Si
vous pensez que le Québec est à l’abri de cette inexistence,
détrompez-vous. Richard Martineau, chroniqueur et animateur bien connu, a lui-même dû
subir les conséquences de ses propos hérétiques qui lui ont valu
d’être banni pendant sept jours de Facebook, sous les pressions d’un lobby
trans sans doute imaginaire. Il a commenté cette décision en ces
termes :
« J’ai écrit qu’aucun homme dans l’histoire n’a accouché.
Que pour accoucher, il faut un utérus, donc tu es biologiquement une femme! Tu
peux te sentir homme dans ta tête. Tu peux dire que tu es un homme. Je ne suis
pas anti-transgenre. Je m’en fous des transgenres, ce n’est pas ça! Je dis que
tu es biologiquement une femme quand tu accouches », explique-t-il afin de bien
préciser sa pensée. »
Le
fanatisme d’individus persuadés de détenir la vérité
Richard
aurait sans doute bien des choses à dire à Mme McCarthy-Calvert, la sage-femme
contrainte de démissionner pour avoir tenu sensiblement les mêmes propos.
Le présent billet vient de présenter quatre cas de personnes ayant subi des représailles pour avoir tenu des propos qui ont déplu à ce lobby qui, faut-il le rappeler, n’existe pas. Nous avons ainsi constaté deux congédiements sans raison valable, une démission forcée et un acte de censure. Trois dénominateurs communs : une volonté inquisitoriale de faire taire toute voix dissidente, un mépris outrancier pour la démocratie et le bon sens, ainsi que le fanatisme d’individus persuadés de détenir la vérité.
1 commentaire:
Bonjour,
En France aussi , on a des planning familiaux qui utilisent ces termes déshumanisants :
"Personne avec un utérus" "personne qui menstrue"...Et aujourd'hui je suis tombée sur une affiche pro-avortement sur twitter avec le terme "personne en capacité d'avoir une grossesse".
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