François Legault |
« François Legault
soutient que seulement une minorité des Québécois qui ont manifesté samedi au
rassemblement à Montréal sont contre les mesures sanitaires en place dans la
province. »
Vraiment ? Alors contre quoi manifestaient-ils ? Contre le mauvais agencement des lunettes d’Horacio
Arruda avec ses cravates, peut-être ?
J’avais déjà noté à plusieurs reprises la tendance mythomane de Legault à balayer du revers de la main des réalités qui le dérangeaient, comme les difficultés ressenties par les enfants à endurer un masque à l’école pendant huit heures du lundi au vendredi, mais là il faut avouer qu’il s’est encore surpassé.
Presque un Québécois sur deux…
Au chapitre des preuves de la tendance au déni de François Legault, on pourrait ajouter ce sondage de Crop, qui infligeait déjà il y a plus d’un mois un net démenti à ses prétentions :
« Ainsi, 46 % des
répondants sont d’avis que les « restrictions dues à la COVID-19 ont assez
duré, il est temps que l’on retrouve notre liberté », par
rapport à 31 % en janvier 2021. De même, 28 % des répondants
sont d’accord avec l’énoncé « Je crois personnellement que les
consignes d’isolement sont trop sévères, elles ne sont pas faites pour
moi », soit
7 points de pourcentage de plus qu’au dernier sondage. Ce sont d’ailleurs
les jeunes de 18 à 34 ans qui sont surreprésentés dans cette catégorie,
à 42 %. »
Donc, malgré la désinvolture du
premier ministre, il semble bien que près d’un Québécois sur deux devrait
éprouver un sérieux désir d’attention de la part de la CAQ, même si tous ne sont
pas prêts pour autant à prendre le bâton de pèlerin et à manifester pour faire valoir
leurs droits.
Plus d’un mois plus tard, il y a
fort à parier que ce pourcentage serait majoritaire.
Étonnante ambivalence...
Le même sondage révèle cependant l’ambivalence
de la population devant les mesures répressives de Legault, notamment envers le
couvre-feu :
« Surprise,
le niveau d’accord des Québécois avec le couvre-feu a bondi de 70 % à
74 % entre janvier et mars 2021. »
Avec ses quelques 30 000 participants
reconnus dans les médias, la manifestation du premier mai n’a pas fini de faire
des vagues. Bien sûr, les premiers
ministres du Québec et du Canada l’ont condamnée, et les porte-parole officiels
du milieu de la santé en ont fait autant, tout comme les médias, dont les ténors
ont persisté dans leur rôle de fiers à bras subventionnés.
Cette manifestation aura sans
doute un mérite : si, comme les manifs de l’été passé, elle n’est pas
suivie par une vague d’éclosions, il faudra bien admettre que le virus n’est pas
aussi transmissible, ni mortel, que gouvernements et médias veulent nous le
faire croire.
Il serait intéressant de glaner les commentaires de scientifiques médiatisés, tels les Diane Lamarre et Alain Vadeboncoeur, sur le sujet, à supposer qu’un journaliste téméraire s’aventure à vouloir les solliciter, bien sûr…
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