jeudi 6 mai 2021

15 fausses accusations : Jemma Beale, une douteuse ambassadrice de la « culture du viol »…

Jemma Beale, menteuse pathologique

Il est des pages d'histoire qu'il vaut mieux ne pas oublier si l'on veut en tirer les leçons qui s'imposent, comme, par exemple, cette saga rendue publique en 2017 et impliquant une menteuse en série britannique dont les divagations ont même entraîné l'emprisonnement injustifié d'un homme pendant sept ans.  Condamnée pour ses méfaits, la mythomane a vu son appel rejeté par trois juges en 2019.  Il semble que la justice britannique n'ait pas la mollesse de la nôtre. 

Si vous croyez avoir tout vu avec les trois menteuses à l’origine du procès injustifié de Gian Ghomeshi et l’errance mentale d’une Alice Paquet dans l’affaire Gerry Sklavounos, vous n’êtes pas au bout de vos peines. Une soi-disant lesbienne britannique, Jemma Beale, 25 ans, avait été reconnue coupable en 2017 d’avoir porté 15 fausses accusations de viol et d’agressions sexuelles en trois ans.

Comme si ce n’était pas suffisant, Mahan Cassim, un homme sans reproche, a été incarcéré pendant sept ans à cause d’elle. Il a été libéré la même année. En fait, il aurait eu des relations sexuelles consenties avec son accusatrice pour des raisons qui se dérobent à l’entendement (voir photo).

Une « victime » en série…

Il y a de quoi se demander comment il se fait que la justice britannique ait tant tardé avant de douter de la parole d’une plaignante aussi peu crédible. Car enfin aucune complaisance n’aura été refusée à cette jeune femme assez massive pour dissimuler l’abominable homme des neiges. On veut bien croire que la perversité prend parfois pour cible des victimes pour le moins inusitées, mais tout de même… Une fois, deux fois passent encore, mais quinze, c’est beaucoup demander à l’imagination, même juridique.

Beale, qui se présentait comme une lesbienne vierge de tout homme avant sa première « agression », a piqué une crise lorsque la poursuite du tribunal de Southwark lui a rappelé qu’elle avait entraîné deux hommes dans un garage à des fins sexuelles. Elle a de plus été accusée de parjure une fois confrontée à l’affirmation selon laquelle elle aurait eu des relations sexuelles régulières avec un petit ami durant son adolescence.

Sans doute faut-il conclure à la difficulté de déterminer son orientation sexuelle chez une fille du Middlesex…

Mythomanie, quand tu nous tiens…

Les sévices imaginaires de Jemma ont donc commencé en novembre 2010 avec Mahan Cassim, mentionné plus haut, qui a eu le malheur de la reconduire chez elle après des ébats consentis : sept ans de malheur ont été la rançon de sa galanterie et de ses goûts atypiques.

Comment croire pareille victime en série ?

Des accusations de taille…

En juillet 2012, ce fut au tour de Noam Shazad de se voir accusé de l’avoir attirée dans un viol collectif. La confiance de monsieur Shazad envers la justice britannique était telle qu’il a quitté le pays sans demander son reste. Enfin, six autres hommes ont eu le douteux honneur de faire l’objet d’accusations mensongères de la part de Beale en 2013.

Cette dernière avait alors affirmé que deux étrangers l’avaient agressée près de son domicile à Ashford, dans le Middlesex. Deux mois plus tard, elle affirmait s’être à nouveau retrouvée le centre d’intérêt d’un viol collectif à Felktham, à l’ouest de Londres. Ces nouvelles accusations impliquaient quatre agresseurs la menaçant d’une machette ! Sans doute les autorités ont commencé – enfin – à s’interroger sur la crédibilité de la plaignante puisque deux « agresseurs » identifiés par elle, Luke Williams et Steven McCormack, une fois arrêtés et interrogés, ont été relâchés sans qu’aucune accusation ne soit portée.

La poursuite devait démontrer que Beale avait eu des rapports sexuels consentis avec Williams, sans aucun autre homme impliqué, mais qu’elle souhaitait causer des problèmes à McCormack pour des raisons indéterminées.

« On vous croit, on vous croit, on vous croit… »

Parmi les affaires récentes d’accusations mensongères qui émergent péniblement dans certains médias et qui restent ignorées du plus grand nombre, celle-ci reste la plus spectaculaire. Dommage que nos journalistes n’abordent jamais pareil sujet. J’aimerais bien que l’un d’entre eux interroge une représentante du Regroupement québécois des centres d’aide et de lutte contre les agressions à caractère sexuel (RQCALACS) et lui demande s’il faut vraiment toujours croire aussi inconditionnellement les plaignantes. En Grande-Bretagne comme au Québec, sont-elles toujours aussi bafouées que ces intervenantes l’affirment ?

Stéphanie Tremblay, porte-parole de cet organisme, a déjà eu le culot de déclarer en entrevue à TVA :

« On sait que la majorité des Canadiens et Canadiennes ne savent pas nécessairement qu’est-ce qu’un consentement libre et éclairé. »

Difficile d’être plus condescendante pour ne pas dire davantage. On pourrait demander à madame Tremblay si des mythomanes comme Jemma Beale ne partagent pas cette ignorance présumée. Sans doute faut-il quand même toujours les croire ?

Une première version de cet article est parue le 17 juillet 2017 dans dixquatre.com.

2 commentaires:

Pierre a dit…

Et le pire selon moi c'est aucune accusations de méfait public n'a été portée contre cette grosse menteuse juste parce que c'est une pauvre femme... Que ces hommes fassent 15 ans de prison pour rien ne semble pas déranger la justice par contre, gang de caves...

Anonyme a dit…

Beale a pogné 10 ans de prison pour ses mensonges misandres.
https://www.bbc.com/news/uk-england-london-47738892

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