Christian Dubé |
Or, il aura fallu attendre le 13 mai pour que notre ministre se déniaise et suspende l’inoculation d’une première dose d’AstraZeneca :
« Québec n’offrira plus le vaccin d’AstraZeneca comme première dose, une décision appuyée par une nouvelle recommandation en ce sens du Comité d’immunisation du Québec. »
Or, près de deux mois auparavant, soit le 16 mars, on pouvait lire cette manchette inquiétante :
« Une quinzaine de pays, dont l’Allemagne, la France et l’Italie, ont suspendu par précaution l’utilisation du vaccin AstraZeneca contre la COVID-19, après le signalement d’effets secondaires « possibles », mais sans lien avéré à ce stade. »
Le 9 mai dernier, non sans hésitation, l’Union européenne leur emboîtait le pas :
« Sans
surprise, L'Union européenne a décidé de ne pas renouveler son contrat avec
AstraZeneca pour la fourniture de vaccins contre le Covid-19. En tout cas pour
l'instant. L'annonce a été confirmée par le commissaire européen au commerce
intérieur Thierry Breton sur
France Inter, ce dimanche. "Nous n'avons pas renouvelé le contrat
(avec AstraZeneca) après le mois de juin. On verra, on regarde ce qu'il se
passe", a-t-il déclaré. »
Comme jouer à la roulette russe…
Comme si ces signaux n’étaient pas
assez forts, il aura fallu que l’Ontario et l’Alberta suspendent à leur tour ce 11 mai le recours à ce vaccin pour
le moins problématique :
« (Ottawa) Le vaccin
d’AstraZeneca continue de causer des maux de tête dans la campagne
d’immunisation au pays. L’Ontario et l’Alberta cessent de l’utiliser en
première dose — Toronto, pour des raisons de sécurité, et Edmonton, en
invoquant des délais d’approvisionnement. Au Québec, on plaide que la question
ne se pose pas puisque les réserves du vaccin sont « toutes ou
presque » épuisées. »
Bref, en date du 11 mai dernier, aucune
décision n’était prise par le ministre qui évoquait candidement le fait que « les
réserves du vaccin sont « toutes ou presque » épuisées. » Comme le disait si fort à propos
Voltaire, on est vertueux dans l’impossibilité où l’on se trouve d’avoir des
vices…
Il faudra donc attendre le surlendemain avant que de façon bien tardive et improvisée, Dubé annonce enfin la suspension de la première dose du vaccin à problème. Comme toutes les doses ou presque ont déjà été utilisées, on peut redouter pour la santé des personnes inoculées.
Cependant, devant le tollé entourant les risques liés à ce vaccin depuis
deux mois, ces gens gardent une part de responsabilité importante pour ne pas
avoir fait preuve d’une élémentaire prudence en allant exposer leur santé à un
vaccin à risque. C’était comme de jouer à la
roulette russe.
« Je me sens flouée. »
Le Soleil a recueilli le témoignage de certains d’entre eux :
« Je me sens flouée. Avoir su, j’aurais attendu pour un
autre vaccin », déplore Nicole Laniel, 65 ans, de Montréal.
« Quand mon groupe d’âge s’est ouvert, on nous disait de
nous dépêcher à se faire vacciner, car plus les gens de 65 ans et plus seraient
vaccinés, plus on pourrait permettre d’assouplir les mesures. Ça ne me
tentait pas de l’avoir ce vaccin-là, mais on se sentait aussi égoïste de ne pas
le prendre mon mari et moi », témoigne-t-elle.
Si elle confie alors avoir « jugé » des gens qui
tournaient les talons devant l’AstraZeneca, les plus récentes annonces l’ont
fait changer d’avis. Elle les comprend mieux. »
On voit le résultat des campagnes de « sensibilisation »
du gouvernement et des médias à base de culpabilisation (« On se sentait
aussi égoïste de ne pas le prendre. ») et même d’injures de la part de
certains chroniqueurs allant jusqu’à traiter de cons ou d’édentés ceux qui
refusaient de se faire vacciner.
Dubé, coupable de négligence criminelle ?
Avec le recul, il est désormais facile de comprendre pourquoi
la Coalition Avenir Québec souhaitait tant inclure une clause d'immunité judiciaire inconditionnelle
dans son projet de loi 61 concernant toute décision problématique ayant eu le douteux
mérite d’avoir été commise « de bonne foi ».
Les semaines à venir nous révéleront l’impact réel de l’AstraZeneca
sur les gens qui auront commis l’imprudence d’en recevoir une première dose. Il
sera alors temps d’évaluer l’impact de la négligence et de l’irresponsabilité
du ministre Dubé.
Examinons donc la définition de négligence criminelle tirée de notre législation
canadienne :
« Négligence
criminelle
·
219 (1) Est coupable de
négligence criminelle quiconque :
o a) soit en faisant
quelque chose;
o b) soit en omettant
de faire quelque chose qu’il est de son devoir d’accomplir,
montre une
insouciance déréglée ou téméraire à l’égard de la vie ou de la sécurité
d’autrui. »
On peut
lire plus loin, en cas de décès (Nous en avons déjà eu un fortement médiatisé.) :
« Le fait de causer la mort par
négligence criminelle
220 Quiconque, par négligence
criminelle, cause la mort d’une autre personne est coupable d’un acte
criminel passible :
·
a) s’il y a usage d’une arme à feu
lors de la perpétration de l’infraction, de l’emprisonnement à perpétuité, la
peine minimale étant de quatre ans;
·
b) dans
les autres cas, de l’emprisonnement à perpétuité. »
Les manigances de Dubé qui tente par la coercition du
passeport vaccinal et par l’obligation imposée au personnel de la santé (sauf
aux médecins !) de forcer la population à se faire vacciner pourrait fort bien
correspondre à l’article 219(1) :
« est coupable de négligence criminelle quiconque a)
soit en faisant quelque chose (coercition et manipulation de masse); b) soit en omettant de faire quelque chose qu’il est de son devoir
d’accomplir (suspendre au plus sacrant l’AstraZeneca), montre une insouciance
déréglée ou téméraire à l’égard de la vie ou de la sécurité d’autrui. »
Il pourrait en aller de même pour l'article 220, le fait de causer la mort par négligence criminelle, dans le cas de décès consécutifs à l'inoculation du vaccin à risque.
Les semaines à venir nous révéleront l’impact réel de l’AstraZeneca sur les gens qui auront commis l’imprudence d’en recevoir une première dose. Il sera alors temps d’évaluer l’étendue de la négligence et de l’irresponsabilité du ministre Dubé. Restera à déterminer si nous ne nous trouvons devant un cas patent de négligence criminelle.
2 commentaires:
Le site gouvernemental pour les données sur les vaccins au Royaume-Uni :
Au 5 mai 2021, 127 500 personnes sont mortes de la Covid-19
23,3 millions ont reçu une première dose et 7,5 la seconde dose. du vaccin d'AstraZeneca
11 cas de thrombose par million de doses de vaccins ?
https://www.gov.uk/government/publications/coronavirus-covid-19-vaccine-adverse-reactions/coronavirus-vaccine-summary-of-yellow-card-reporting
J'ignore comment le Royaume-Uni comptabilise les morts ou les cas de covid. S'ils font comme au Québec ou aux Etats-Unis qui incluent la comorbidité et, éventuellement, le lien épidémiologique, il faut prendre leurs statistiques avec des pincettes.
Par contre, on enregistre des montées de variants, la nouvelle mode de virus, aux Indes, au Brésil et en Iran, notamment. Ce qui laisse perplexe, c'est que ces éclosions soient consécutives à des campagnes de vaccination agressives, sans jeu de mots.
Se peut-il que le prix Nobel Luc Montagnier ait eu raison finalement d'affirmer que le vaccin cause les variants ?
https://www.medias-presse.info/covid-les-variants-viennent-des-vaccinations-affirme-le-prix-nobel-luc-montagnier/142597/?fbclid=IwAR1Usc7sb6ODvMRqrbfM7m2qLobVJfftalkS4tosG-MrjPH5y7319DeempY
Je pose simplement la question.
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