samedi 18 décembre 2021

Legault recule à nouveau avant Noël : êtes-vous surpris ?

François Legault
Les plus récentes statistiques gouvernementales sur la situation de la covid dans les hôpitaux du Québec reste, jour après jour, d’une clarté imparable.  Pour une population de 8,5 millions de résidents, notre système hospitalier, au bord du gouffre, à en croire nos « décideurs » et nos « journalistes », affiche un grand total de 62 personnes en soins intensifs, et 312 hospitalisations.

Ces chiffres deviennent microscopiques quand on les compare au nombre himalayen de cas, soit 3 768, pour un total effarant de 478 246 personnes infectées ! 

Ne constatez-vous pas cette disproportion ahurissante entre les cas et les hospitalisations ?  Confinés mentaux, n’avez-vous toujours pas compris que cette soi-disant pandémie n’est pas une pandémie « d’antivax », comme nos chroniqueurs subventionnés le radotent avec une rage concertée, mais bien de « cas » ?

Et comme si notre gouvernement ne tablait pas suffisamment sur la peur des plus influençables, une majorité, apparemment, selon les sondages suspects de Léger, il lui faut surmultiplier le nombre de tests, bien sûr, dans « le meilleur intérêt de la population » : pas moins de 46 830 prélèvements réalisés le 15 décembre.  Rien que ça…

C’était si évident pourtant…

Que Legault allait revenir sur sa parole, comme il n’a cessé de le faire depuis le triste psychodrame collectif que nous subissons depuis presque deux ans déjà, n’a rien d’étonnant.  Ce qui est sidérant, c’est de constater qu’il existe encore tant de naïfs pour gober ses mensonges. 

Cette fois, le variant vedette, l’omicron, plus transmissible mais nettement moins dangereux selon ses découvreurs mêmes, est devenu le prétexte à un nouvel épisode de panique politico-médiatique. 

Depuis mars 2020, la CAQ joue avec les nerfs des Québécois en alternant le chaud et le froid sur le masque, le couvre-feu, le passeport vaccinal, avant de frapper un premier mur d’importance avec la résistance des travailleuses de la Santé non vaccinées, qui ont sapé l’effort de guerre – aux citoyens, pas à la covid – visant à élargir la vaccination obligatoire à tout le Québec.

Enfin un premier cas !

C’est sans doute avec un soupir de soulagement alternant avec l’énergie du désespoir que l’antipathique ministre de la Santé, Christian Dubé, s’est accroché, ce 29 novembre, à un premier cas d’omicron d’un citoyen de retour de voyage, qui allait donner des munitions à son chef afin de séquestrer une fois de plus les Québécois avec des mesures coercitives.  Deux autres cas de voyageurs ont été détectés en Ontario.  À noter que les non vaccinés ne voyagent plus. Comprenne qui peut…

Affichant sa mine de carême des temps sombres, Legault y est allé des premières mesures restrictives :

« Après des mois d’accalmie marqués par des assouplissements aux règles sanitaires, le gouvernement Legault a annoncé jeudi soir une série de restrictions à l’approche du temps des Fêtes, ce qui a ravivé de douloureux souvenirs pour plusieurs Québécois. La capacité d’accueil des commerces, des salles à manger des restaurants et des bars retournera notamment à 50 % à partir de lundi, tandis que les rassemblements du temps des Fêtes seront limités à 10 personnes. La danse et le chant seront aussi de nouveau interdits dans les bars à partir de lundi, tandis que la rentrée scolaire en présentiel pour les élèves du secondaire est reportée au 10 janvier. »

Comme l’an passé ?

Comme Legault a tendance à répéter inlassablement les mêmes stratégies, sous la férule de la firme conseil McKinsey, il ne serait pas surprenant que de nouvelles restrictions viennent s’ajouter à celles annoncées, exactement comme l’an passé.  J’espère sincèrement me tromper.

Poursuivant son travail de sape de l’économie québécoise en affichant des airs contrits, il affirmait :

« Je ne vous cacherai pas que ça m’a fait mal » d’annoncer ces mesures, a écrit le premier ministre, qui se désole notamment pour les restaurateurs et les responsables de salles de spectacle, « qui voyaient enfin la lumière au bout du tunnel ».

Les sous-fifres médiatiques à la rescousse…

Heureusement pour Legault et malheureusement pour nous, il peut toujours compter sur son commando médiatique de lèche-bottes qui, non seulement ne critiqueront pas sa sévérité, mais lui donneront d’avance une bénédiction à de nouvelles restrictions en feignant de lui reprocher d’être trop mou.

L’imbuvable Mario Dumont s’exprimait dans ce sens :

« « Et sincèrement, vous allez peut-être me trouver plate, mais je ne suis pas 100 % certain que ça va être assez si Omicron est aussi contagieux qu’on le dit », lance Mario Dumont. 

Selon lui, le gouvernement aurait dû agir avant sur certains points, dont la troisième dose et les tests rapides. » 

L'omicron serait plus contagieux, mais peu nocif, nous disent ses découvreurs.  Cependant, d’autres experts affirment que son degré élevé de contagion pourrait tuer plus de gens, même s’il est nettement moins mortel...  Une chose et son contraire, comme d’habitude, mais il faut croire les « experts »…

« Les deux mains sur le volant... »

Comme il fallait s’y attendre de la part d’une chroniqueuse de Quebecor, l’imparable Geneviève Pettersen abondait dans le même sens que Dumont :

« Pas plus tard qu’hier, je disais à mes collaborateurs Marc-André Leclerc et Elsie Lefebvre qu’on avait besoin de sentir que le gouvernement avait les deux mains sur le volant, mais qu’on avait plutôt l’impression qu’il nous conduisait direct dans le clos. Avec ce changement de cap, on sent qu’on tente de reprendre le contrôle. » 

Toujours ultra complaisante envers le premier ministre, Denise Bombardier, de son côté, reproche aux Québécois leur optimisme.  Je parlerais davantage de naïveté.  Je vous laisse juger :

« Au Canada anglais, on est fataliste alors qu’au Québec, trop de gens ont cru au retour de la vie normale. Autrement dit, les pessimistes sont avantagés dans cette pandémie, qui dévaste dans sa foulée nos certitudes, nos espoirs et cette façon que nous avons de croire que « ça ne peut pas être pire demain ». »

Trop de gens ont cru au « retour à la vie normale ». 

Trop de gens ont cru au « retour à la vie normale ».  Pour une fois depuis longtemps, je suis d’accord avec Denise Bombardier.  Cessons d’être « optimistes », ou naïfs.  Il serait grand temps de devenir « pessimistes » et de regarder la réalité en face : nous ne sortirons de cette pandémie que lorsque nous auront exprimé un ras le bol massif et majoritaire à la CAQ. 

Mais je suis sans doute trop optimiste… 

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Développement des symptômes
Les symptômes se développent en moyenne de 5 à 7 jours après la contamination, mais cette période peut s’étendre de 2 à 12 jours. -Santé Québec

Évidemment, les gros chiffres de contaminations de cette semaine sont un avertissement de ce qui va se passer dans les hôpitaux dans les prochains jours ou semaines.

En ce qui concerne Legault, il aurait intérêt à se fermer la yeule et obéir à la science, même si elle n'est pas parfaite.

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