François Legault |
Ces chiffres deviennent microscopiques
quand on les compare au nombre himalayen de cas, soit 3 768, pour un total
effarant de 478 246 personnes infectées !
Ne constatez-vous pas cette disproportion ahurissante entre les cas et les hospitalisations ? Confinés mentaux, n’avez-vous toujours pas compris que cette soi-disant pandémie n’est pas une pandémie « d’antivax », comme nos chroniqueurs subventionnés le radotent avec une rage concertée, mais bien de « cas » ?
Et
comme si notre gouvernement ne tablait pas suffisamment sur la peur des plus influençables,
une majorité, apparemment, selon les sondages suspects de Léger, il lui faut
surmultiplier le nombre de tests, bien sûr, dans « le meilleur intérêt de
la population » : pas moins de 46 830 prélèvements
réalisés le 15 décembre. Rien que
ça…
C’était si évident pourtant…
Que Legault allait revenir sur
sa parole, comme il n’a cessé de le faire depuis le triste psychodrame
collectif que nous subissons depuis presque deux ans déjà, n’a rien d’étonnant. Ce qui est sidérant, c’est de constater qu’il
existe encore tant de naïfs pour gober ses mensonges.
Cette fois, le variant
vedette, l’omicron, plus transmissible mais nettement moins dangereux selon ses
découvreurs mêmes, est devenu le prétexte à un nouvel épisode de panique politico-médiatique.
Depuis mars 2020, la CAQ joue
avec les nerfs des Québécois en alternant le chaud et le froid sur le masque,
le couvre-feu, le passeport vaccinal, avant de frapper un premier mur d’importance
avec la résistance des travailleuses de la Santé non vaccinées, qui ont sapé l’effort
de guerre – aux citoyens, pas à la covid – visant à élargir la vaccination
obligatoire à tout le Québec.
Enfin un premier cas !
C’est sans doute avec un soupir
de soulagement alternant avec l’énergie du désespoir que l’antipathique ministre
de la Santé, Christian Dubé, s’est accroché, ce 29
novembre, à un premier cas d’omicron d’un citoyen de retour de voyage,
qui allait donner des munitions à son chef afin de séquestrer une fois de plus
les Québécois avec des mesures coercitives.
Deux autres cas de voyageurs ont été détectés en Ontario. À noter que les non vaccinés ne voyagent plus.
Comprenne qui peut…
Affichant sa mine de carême
des temps sombres, Legault y est allé des premières mesures restrictives :
« Après des mois d’accalmie marqués par des
assouplissements aux règles sanitaires, le gouvernement Legault a annoncé jeudi
soir une série de restrictions à l’approche du temps des Fêtes, ce qui a ravivé de douloureux
souvenirs pour plusieurs Québécois. La capacité d’accueil des
commerces, des salles à manger des
restaurants et des bars retournera notamment à 50 % à
partir de lundi, tandis que les rassemblements du temps des Fêtes seront
limités à 10 personnes. La danse et le chant seront aussi de nouveau interdits
dans les bars à partir de lundi, tandis que la rentrée scolaire en présentiel pour
les élèves du secondaire est reportée au 10 janvier. »
Comme l’an passé ?
Comme Legault a tendance à
répéter inlassablement les mêmes stratégies, sous la férule de la firme conseil
McKinsey, il ne serait pas surprenant que de nouvelles restrictions viennent s’ajouter
à celles annoncées, exactement comme l’an passé. J’espère sincèrement me tromper.
Poursuivant son travail de
sape de l’économie québécoise en affichant des airs contrits, il affirmait :
« Je
ne vous cacherai pas que ça m’a fait mal » d’annoncer ces mesures, a écrit
le premier ministre, qui se désole notamment pour les restaurateurs et les
responsables de salles de spectacle, « qui voyaient enfin la lumière au
bout du tunnel ».
Les
sous-fifres médiatiques à la rescousse…
Heureusement
pour Legault et malheureusement pour nous, il peut toujours compter sur son
commando médiatique de lèche-bottes qui, non seulement ne critiqueront pas sa
sévérité, mais lui donneront d’avance une bénédiction à de nouvelles
restrictions en feignant de lui reprocher d’être trop mou.
L’imbuvable
Mario Dumont s’exprimait dans ce sens :
« « Et
sincèrement, vous allez peut-être me trouver plate, mais je ne suis pas 100
% certain que ça va être assez si Omicron est aussi contagieux qu’on le dit »,
lance Mario Dumont.
Selon lui, le gouvernement aurait dû agir avant sur certains
points, dont la troisième dose et les tests rapides. »
L'omicron serait plus contagieux,
mais peu nocif, nous disent ses découvreurs. Cependant, d’autres experts affirment que son degré élevé de contagion
pourrait tuer plus de gens, même s’il est nettement moins
mortel... Une chose et son contraire,
comme d’habitude, mais il faut croire les « experts »…
« Les deux mains sur le volant... »
Comme il
fallait s’y attendre de la part d’une chroniqueuse de Quebecor, l’imparable
Geneviève Pettersen abondait dans le même sens que Dumont :
« Pas plus tard qu’hier, je disais à mes collaborateurs Marc-André Leclerc et Elsie Lefebvre qu’on avait besoin de sentir que le gouvernement avait les deux mains sur le volant, mais qu’on avait plutôt l’impression qu’il nous conduisait direct dans le clos. Avec ce changement de cap, on sent qu’on tente de reprendre le contrôle. »
Toujours
ultra complaisante envers le premier ministre, Denise Bombardier, de son côté, reproche aux
Québécois leur optimisme. Je parlerais
davantage de naïveté. Je vous laisse juger :
« Au
Canada anglais, on est fataliste alors qu’au Québec, trop de gens ont cru au
retour de la vie normale. Autrement dit, les pessimistes sont avantagés
dans cette pandémie, qui dévaste dans sa foulée nos certitudes, nos espoirs et
cette façon que nous avons de croire que « ça ne peut pas être pire demain ». »
Trop de gens ont cru au « retour
à la vie normale ».
Trop de gens
ont cru au « retour à la vie normale ». Pour une fois depuis longtemps, je suis d’accord
avec Denise Bombardier. Cessons d’être « optimistes »,
ou naïfs. Il serait grand temps de
devenir « pessimistes » et de regarder la réalité en face : nous
ne sortirons de cette pandémie que lorsque nous auront exprimé un ras le bol
massif et majoritaire à la CAQ.
Mais je suis sans doute trop optimiste…
1 commentaire:
Développement des symptômes
Les symptômes se développent en moyenne de 5 à 7 jours après la contamination, mais cette période peut s’étendre de 2 à 12 jours. -Santé Québec
Évidemment, les gros chiffres de contaminations de cette semaine sont un avertissement de ce qui va se passer dans les hôpitaux dans les prochains jours ou semaines.
En ce qui concerne Legault, il aurait intérêt à se fermer la yeule et obéir à la science, même si elle n'est pas parfaite.
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