dimanche 26 décembre 2021

Dérives néo-féministes : harcèlement moral de Manon Massé envers Gerry Sklavounos

Manon Massé, harcelante
dans dixquatre.com.  Je le republie ici intégralement, étant donné qu’il relate un cas patent de harcèlement moral infligé par Manon Massé, de Québec solidaire, envers Gerry Sklavounos, ex-député libéral, faussement accusé de viol par Alice Paquet. Il semble exister des situations où le harcèlement moral soit acceptable et accepté...

Dans un contexte aussi effervescent que celui que nous traversons en ce moment dans la foulée des dénonciations qui pleuvent sur le producteur hollywoodien Harvey Weinstein et maintenant sur Éric Salvail, il serait peut-être temps de reconnaître que, si le harcèlement sexuel reste inacceptable, il devrait en aller de même pour le harcèlement moral.

Or, il semble trop souvent que celles qui dénoncent avec le plus de véhémence le premier type d’agression s’en donnent à cœur joie en se livrant frénétiquement au second. Le harcèlement moral exercé par des féministes fanatisées qui avaient manifesté contre l’acquittement plus que justifié de Gian Ghomeshi et contre la décision toute aussi fondée du DPCP de ne pas poursuivre Gerry Sklavounos en sont des exemples flagrants.

Les verdicts de l’appareil judiciaire ne faisaient pas leur affaire ? Ces militantes qui avaient déjà cloué au pilori l’ex-animateur de CBC et l’ex-député libéral en avaient rajouté en préférant leurs dogmes victimaires au principe de réalité et donc à la vérité. Elles s’étonnent après que le féminisme ait si mauvaise presse et que sa crédibilité fonde comme neige au soleil.

Indigne d’une élue

Que des féministes militantes perdent toute mesure et tout bon sens devant la moindre allégation d’inconduite ou d’agression sexuelle ne surprendra aucune personne sensée. Que l’une d’elles, siégeant à l’Assemblé nationale, s’en prenne à répétition à son collègue du parti au pouvoir, faussement accusé et clairement innocenté par le directeur des poursuites criminelles et pénales, dépasse les bornes. Manon Massé, députée de Québec solidaire, se croit-elle au-dessus des lois ?

Non seulement la députée de Sainte-Marie-Saint-Jacques a-t-elle rejeté du revers de la main la décision du DPCP, mais elle a eu le culot d’affirmer toujours croire l’accusatrice de Sklavounos, Alice Paquet, qui n’a cessé de se contredire pour finir par avouer qu’elle n’avait jamais passé de trousse médicale, ni reçu de points de suture au lendemain d’un viol imaginé, contrairement à ce qu’elle avait toujours prétendu.

Comme si ce n’était pas suffisant, Massé a trouvé judicieux, en février, de s’opposer au retour du député innocenté de Laurier-Dorion, comté voisin du sien, qui faisait l’objet de rumeurs de disparition. De vilaines langues ont soupçonné chez la députée de QS une volonté politique d’écarter le rival d’un comté que son parti aurait pu convoiter aux prochaines élections. Faut-il avoir l’esprit mal tourné…

Massé a déclaré, à l’époque :

« Je pense qu’il n’a plus la confiance des femmes, a dit Mme Massé. J’imagine que les femmes de sa circonscription – et plus largement les femmes et les hommes, je ne dis pas que c’est le propre des femmes – sont légitimes de se poser bien des questions lorsqu’on sait qu’on entend dans l’espace public les mœurs de M. Sklavounos. »

Manon Massé, devait revenir à la charge, après le plaidoyer de « culpabilité » présenté devant l’Assemblée nationale par Gerry Sklavounos, pourtant blanchi des accusations qui pesaient contre lui :

« Si on est incapable de nommer une situation, on sera difficilement capable d’enseigner aux autres à la reconnaître. Or, il n’a pas prononcé le mot « harcèlement » », relève Manon Massé. »

Il faut le lire pour le croire… Massé faisait allusion aux rumeurs non vérifiées de balourdises à connotation sexuelle qui visaient alors le député à l’Assemblée nationale.

Ma tante Manon explique la « culture du viol »…

Bien sûr, Manon Massé n’est pas la seule responsable de l’expulsion de Gerry Slavounos du caucus libéral sur la foi de qu’en dira-t-on, mais elle y a fortement contribué. Jamais rappelée à l’ordre, la députée a récidivé cette semaine (octobre 2017) en s’en prenant à cet homme dont la carrière politique a été anéantie par des accusations mensongères.

Alors que l’ancien député libéral avait appuyé une motion qui faisait était de « l’urgence d’améliorer le traitement des plaintes de harcèlement et de violence sexuelles dès leur dépôt », Manon Massé a jugé opportun de lui proposer de s’asseoir avec lui afin de lui « expliquer la culture du viol »… On appelle ça joindre le mépris à l’insulte. En clair, que Sklavounos ait appuyé la motion ou non, il se serait fait servir la même réflexion stupide…

Pensez-vous que Manon Massé ait été sermonnée pour son attitude méprisante et insistante ? Que nenni ! Si l’on décide pourtant de dénoncer le harcèlement, qu’il soit sexuel ou moral, aucun coupable ne doit être épargné ni aucune victime négligée. La série de gestes déplacés et impunis posés pendant plusieurs mois par Manon Massé envers Gerry Sklavounos reste une preuve éclatante de la réalité voulant que – pour emprunter une expression à la mode – « beaucoup de chemin reste à faire… »  Des excuses publiques de la part de la députée de QS seraient la moindre des courtoisies… 

Aucun commentaire:

Une première depuis 2009 : Blogger retire l'un de mes billets.

Pour des raisons indéfinissables, Blogger a retiré mon article intitulé À quand un prix Diane Lamarre ?   C'est la première fois depuis ...