Richard Martineau |
Le cas Martineau
Le pire de ces enragés reste sans contredit Richard
Martineau, pour qui aucune insulte, aucun mépris, aucun raccourci facile n’est
assez bas. Encore récemment :
« Une personne qui refuse de se faire
vacciner, à l’aube de 2022, c’est comme un récidiviste qui persiste à conduire
sa bagnole sous l’effet de l’alcool, même s’il s’est déjà fait arrêter trois fois.
C’est un danger public. Qui met la santé – non, la vie
– de tout le monde à risque. »
Je n’en reviens toujours
pas du délire hypocondriaque de ce type.
Pense-t-il vraiment ce qu’il écrit ou joue-t-il simplement le rôle qui
lui a été confié, un peu comme notre premier ministre, François Legault, mauvais
comédien de télé-réalité qui obéit servilement aux directives de la firme
McKinsey, engagée par ses soins à raison de 1,7 M $ et dont la réputation de
corruption n’est plus à établir ?
Aucune connerie à son
épreuve
Ne reculant devant aucune
connerie, Martineau va même jusqu’à mettre les « antivax » au défi :
« Je
vous enferme dans un placard avec une personne atteinte de la COVID pendant une
heure, et je demande à cette personne de vous lécher la face deux fois de suite
et de vous tousser au visage à trois reprises – une grosse toux grasse, avec le
maximum de particules éjectées. »
Grossier, vulgaire, insignifiant
et carrément stupide. J’espère que ce has
been est grassement payé pour aligner pareils non-sens.
Les non vaccinés sont des
sectaires
Dans cette autre
chronique, Martineau associe les « antivax » aux adeptes d’une secte,
rien de moins. Comme si la croyance
aveugle en l’efficacité douteuse d’un vaccin expérimental conçu à toute vitesse, perçu comme l’unique
sauveur de l’humanité, n’était pas, justement, un comportement sectaire :
« C’est plate à dire, mais tous les spécialistes des
phénomènes sectaires vous le diront : on ne peut pas faire grand-chose pour
sortir un adepte d’une secte. »
Il
ajoute, inconscient de son incohérence :
« Plus
tu tentes de convaincre un « croyant » que ses croyances sont illogiques, et
plus il s’accroche à sa foi.
C’est un cercle vicieux. »
Ben oui, Ritchie...
95 % des « antivax »
sont des gars tatoués qui portent un hoodie…
Ayant reçu une lettre d’insulte
d’une « antivax », le chroniqueur fait ce constat :
« Le
plus étonnant est que la personne qui m’a envoyé ce message n’est pas un
gars tatoué qui porte un hoodie, comme 95 % des antivax, mais une p’tite madame d’une soixantaine
d’années qui ressemble à ma tante Micheline. »
Bref, 95 % des « antivax »
sont des hommes et portent tatouages et gilets kangourou. De la part d’un gars qui a toujours prétendu
vouloir dénoncer les stéréotypes sexistes envers les hommes, ce commentaire est
éloquent. Martineau a-t-il jamais été
sincère dans ses prises de position passées ?
Denise Bombardier, aux
portes du fanatisme
Il y a bien d’autres
commentaires aussi méprisants, stupides et faciles formulés par cette épave que
je pourrais citer, mais je préfère passer à une autre fanatique, Mme Denise
Bombardier. Commentant une manifestation tenue au mois d’août, la chroniqueuse
s’est fait un devoir de généraliser à tous les pro choix du vaccin les comportements
d’une minorité de « délinquants » :
« Toutes
leurs offenses et leur mépris pour les morts, les malades, pour les familles
accablées par ce terrible fléau planétaire, nous blessent collectivement.
Sans doute par une sorte de naïveté ou d’indifférence,
nombre de citoyens ignoraient peut-être que le Québec contenait en son sein des
énergumènes qui rêvaient de renverser les assises mêmes de notre société
tolérante et raisonnable. »
Il n’y a pas plus
fanatique que les donneurs de leçons qui stigmatisent une minorité au nom de la
démocratie. Ce sont les pires fascistes
qui puissent se concevoir. Donc, le
refus du vaccin fait des non vaccinés des monstres qui menacent notre
démocratie ? Elle conclut ainsi :
« En
refusant les vaccins et le passeport vaccinal, ils revendiquent au fond le
droit de mourir eux-mêmes ou de tuer leurs semblables en les contaminant. Et
ce, en n’ayant que le mot liberté à la bouche. »
Les non vaccinés sont des terroristes !
Si nous ne nous trouvons
pas devant des propos hystériques, l’hystérie n’existe plus. Dans un autre accès de délire, Bombardier va même
jusqu’à voir des terroristes dans les non vaccinés ! Il faut le lire pour le croire :
« Il
existe certes des sectes au Québec aux objectifs troubles, parfois. Mais ce
mouvement radical contre la vaccination bouleverse toute notre société déjà
perturbée et déstabilisée. En prenant en otages en quelque sorte des jeunes
pour les endoctriner, en encombrant davantage nos services hospitaliers, cette
mouvance actuelle sans morale peut être qualifiée de terroriste. »
Les « antivax »
sont également des béotiens, des primates sans âme avec lesquels, bien sûr, tout dialogue est impossible :
« Nous
sommes face à des robots, non pas pensants, mais déconnectés du réel. C’est pourquoi, même s’ils sont
minoritaires, ils accaparent les réseaux sociaux et inversent leur statut
d’agresseurs sociaux. Les complotistes et autres antivax et anti-mesures
sanitaires sont emmurés. Les mots dont ils usent sont vides de sens. »
Les non vaccinés sont sans repères moraux, spirituels et historiques
Une drôle d’accusation,
de traiter les non vaccinés d’emmurés, de la part d’une confinée mentale qui
ajoute :
« Ce sont des jappements de bêtes enragées,
blessées sans doute, dépouillées de l’estime d’eux-mêmes, sans repères moraux,
spirituels et historiques. Toute tentative d’échanges avec eux s’avère inutile
et décourageante. »
Comment rester de glace
devant tant de haine, de mépris, de dédain, de préjugés injustifiés, d’injures
non fondées, de raccourcis réducteurs, de refus de la différence d’opinion au nom
de la démocratie. Passons au cas
suivant.
Dumont, la margarine des
deux précédents
J’aurais pu choisir
Patrick Lagacé, mais je le trouve par trop insignifiant. Moins fanatisé que ses deux collègues, Mario
Dumont sera ma dernière tête d’affiche. Commentant le recul de Christian Dubé
devant le courage des travailleuses non vaccinées qui lui ont tenu tête, le
chroniqueur est allé jusqu’à traiter ces dernières et ceux qui partagent leur
inquiétude de collabos :
« Depuis
que nous disposons de la seule véritable solution viable face à une pandémie,
le vaccin, ils dévalorisent et découragent la vaccination. Dans une guerre,
c’est ce qu’on appelle des collabos. Qu’ils agissent par ignorance, par
entêtement ou pour une simple fantaisie de se distinguer, ils sont les collabos
de la COVID-19.
Quand les collabos se drapent dans des habits de preux
chevaliers, au front d’un combat, nous avons affaire à une supercherie, une
mascarade, un vaudeville. »
Moins virulent que
Martineau et Bombardier, Dumont a cependant recours aux mêmes raccourcis
faciles, aux mêmes procès d’intention injustifiés, au même fanatisme quasi
religieux prônant le vaccin comme unique solution à la covid, au mépris de
remèdes préventifs. Une telle attitude
relève d’une ligne éditoriale dictée par une commande politique et subventionnée.
Qui sont les vrais collabos ?
En accusant les non
vaccinés d’être des collabos, le chroniqueur commet une inversion
accusatoire. Qui sont vraiment les
collabos ? Qui se drape dans des habits de preux chevalier et se livre depuis presque
deux ans à une supercherie, une mascarade, un vaudeville ?
Un jour, peut-être lointain, quand nous serons sortis de cette démence politico-sanitaire, nous pourrons collectivement identifier qui auront été les vrais collabos. Et les Martineau, Bombardier et autres Dumont devront baisser la tête sous le fardeau de leur honte.
2 commentaires:
"Et nous nous trouvons en pleine situation annuelle où les virus restent les plus agressifs. Je répète : 57 personnes. "
Ces données là vous les tenez d'un organisme du gouvernement du Québec. Vous ne devriez-pas les utiliser car elles pourraient être bien en dessus de 57 personnes.
Au contraire, notre gouvernement se spécialise dans le dopage statistique. Ces chiffres ont toutes les chances d'être exacts, et j'imagine mal les directions d'hôpitaux dissimuler des cas covid...
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