samedi 4 décembre 2021

Hystérie vaccinale : nos chroniqueurs sont devenus des ambassadeurs de haine

Richard Martineau
Au moment où j’écris ces lignes, il y a, en tout et partout au Québec, pour une population de 8,5 millions de résidents, 57 personnes hospitalisées en soins intensifs dans la totalité des établissements hospitaliers.  Et nous nous trouvons en pleine situation annuelle où les virus restent les plus agressifs.  Je répète : 57 personnes. 


C’est là l’hécatombe qui s’abat sur nous et contre laquelle il faut contraindre, dénigrer, insulter, rabaisser, culpabiliser et priver de libertés élémentaires les personnes sensées qui ont fait le choix d’attendre d’en savoir plus sur un vaccin expérimental, non homologué, et dont on commence à comprendre qu’il n’empêche ni la contagion, ni la transmission, en plus d’être d’une efficacité si limitée qu’on se demande s’il ne faudra pas une dose aux trois mois pour en maintenir l’efficience hypothétique.

Des chroniqueurs pour lesquels j’avais jadis la plus grande estime se sont métamorphosés, sous la pluie des revenus publicitaires himalayens versés par la CAQ, en brutes épaisses, en mercenaires appointés pour lesquels il n’existe plus une injure assez basse pour dénigrer les pro choix du vaccin, déjà aux prises avec l’infamie du passeport vaccinal et les restrictions infantilisantes et infantiles qui s’y rattachent.  « Vous voulez pas obéir à papa Legault, vous serez privés de resto, de ciné et de voyage, vilains antivax, na ! »

Le cas Martineau

Le pire de ces enragés reste sans contredit Richard Martineau, pour qui aucune insulte, aucun mépris, aucun raccourci facile n’est assez bas.  Encore récemment :

« Une personne qui refuse de se faire vacciner, à l’aube de 2022, c’est comme un récidiviste qui persiste à conduire sa bagnole sous l’effet de l’alcool, même s’il s’est déjà fait arrêter trois fois. 

C’est un danger public. Qui met la santé – non, la vie – de tout le monde à risque. »

Je n’en reviens toujours pas du délire hypocondriaque de ce type.  Pense-t-il vraiment ce qu’il écrit ou joue-t-il simplement le rôle qui lui a été confié, un peu comme notre premier ministre, François Legault, mauvais comédien de télé-réalité qui obéit servilement aux directives de la firme McKinsey, engagée par ses soins à raison de 1,7 M $ et dont la réputation de corruption n’est plus à établir ?

Aucune connerie à son épreuve

Ne reculant devant aucune connerie, Martineau va même jusqu’à mettre les « antivax » au défi :

« Je vous enferme dans un placard avec une personne atteinte de la COVID pendant une heure, et je demande à cette personne de vous lécher la face deux fois de suite et de vous tousser au visage à trois reprises – une grosse toux grasse, avec le maximum de particules éjectées. »

Grossier, vulgaire, insignifiant et carrément stupide.  J’espère que ce has been est grassement payé pour aligner pareils non-sens. 

Les non vaccinés sont des sectaires

Dans cette autre chronique, Martineau associe les « antivax » aux adeptes d’une secte, rien de moins.  Comme si la croyance aveugle en l’efficacité douteuse d’un vaccin expérimental conçu à toute vitesse, perçu comme l’unique sauveur de l’humanité, n’était pas, justement, un comportement sectaire :

« C’est plate à dire, mais tous les spécialistes des phénomènes sectaires vous le diront : on ne peut pas faire grand-chose pour sortir un adepte d’une secte. »

Il ajoute, inconscient de son incohérence :

« Plus tu tentes de convaincre un « croyant » que ses croyances sont illogiques, et plus il s’accroche à sa foi. 

C’est un cercle vicieux. »

Ben oui, Ritchie...

95 % des « antivax » sont des gars tatoués qui portent un hoodie…

Ayant reçu une lettre d’insulte d’une « antivax », le chroniqueur fait ce constat :

« Le plus étonnant est que la personne qui m’a envoyé ce message n’est pas un gars tatoué qui porte un hoodie, comme 95 % des antivax, mais une p’tite madame d’une soixantaine d’années qui ressemble à ma tante Micheline. »

Bref, 95 % des « antivax » sont des hommes et portent tatouages et gilets kangourou.  De la part d’un gars qui a toujours prétendu vouloir dénoncer les stéréotypes sexistes envers les hommes, ce commentaire est éloquent.  Martineau a-t-il jamais été sincère dans ses prises de position passées ?

Denise Bombardier, aux portes du fanatisme

Il y a bien d’autres commentaires aussi méprisants, stupides et faciles formulés par cette épave que je pourrais citer, mais je préfère passer à une autre fanatique, Mme Denise Bombardier. Commentant une manifestation tenue au mois d’août, la chroniqueuse s’est fait un devoir de généraliser à tous les pro choix du vaccin les comportements d’une minorité de « délinquants » :

« Toutes leurs offenses et leur mépris pour les morts, les malades, pour les familles accablées par ce terrible fléau planétaire, nous blessent collectivement.

Sans doute par une sorte de naïveté ou d’indifférence, nombre de citoyens ignoraient peut-être que le Québec contenait en son sein des énergumènes qui rêvaient de renverser les assises mêmes de notre société tolérante et raisonnable. »

Il n’y a pas plus fanatique que les donneurs de leçons qui stigmatisent une minorité au nom de la démocratie.  Ce sont les pires fascistes qui puissent se concevoir.  Donc, le refus du vaccin fait des non vaccinés des monstres qui menacent notre démocratie ?  Elle conclut ainsi :

« En refusant les vaccins et le passeport vaccinal, ils revendiquent au fond le droit de mourir eux-mêmes ou de tuer leurs semblables en les contaminant. Et ce, en n’ayant que le mot liberté à la bouche. »

Les non vaccinés sont des terroristes !

Si nous ne nous trouvons pas devant des propos hystériques, l’hystérie n’existe plus.  Dans un autre accès de délire, Bombardier va même jusqu’à voir des terroristes dans les non vaccinés !  Il faut le lire pour le croire :

« Il existe certes des sectes au Québec aux objectifs troubles, parfois. Mais ce mouvement radical contre la vaccination bouleverse toute notre société déjà perturbée et déstabilisée. En prenant en otages en quelque sorte des jeunes pour les endoctriner, en encombrant davantage nos services hospitaliers, cette mouvance actuelle sans morale peut être qualifiée de terroriste. »

Les « antivax » sont également des béotiens, des primates sans âme avec lesquels, bien sûr, tout dialogue est impossible :

« Nous sommes face à des robots, non pas pensants, mais déconnectés du réel. C’est pourquoi, même s’ils sont minoritaires, ils accaparent les réseaux sociaux et inversent leur statut d’agresseurs sociaux. Les complotistes et autres antivax et anti-mesures sanitaires sont emmurés. Les mots dont ils usent sont vides de sens. »

Les non vaccinés sont sans repères moraux, spirituels et historiques

Une drôle d’accusation, de traiter les non vaccinés d’emmurés, de la part d’une confinée mentale qui ajoute :

« Ce sont des jappements de bêtes enragées, blessées sans doute, dépouillées de l’estime d’eux-mêmes, sans repères moraux, spirituels et historiques. Toute tentative d’échanges avec eux s’avère inutile et décourageante. »

Comment rester de glace devant tant de haine, de mépris, de dédain, de préjugés injustifiés, d’injures non fondées, de raccourcis réducteurs, de refus de la différence d’opinion au nom de la démocratie.  Passons au cas suivant.

Dumont, la margarine des deux précédents

J’aurais pu choisir Patrick Lagacé, mais je le trouve par trop insignifiant.  Moins fanatisé que ses deux collègues, Mario Dumont sera ma dernière tête d’affiche. Commentant le recul de Christian Dubé devant le courage des travailleuses non vaccinées qui lui ont tenu tête, le chroniqueur est allé jusqu’à traiter ces dernières et ceux qui partagent leur inquiétude de collabos :

« Depuis que nous disposons de la seule véritable solution viable face à une pandémie, le vaccin, ils dévalorisent et découragent la vaccination. Dans une guerre, c’est ce qu’on appelle des collabos. Qu’ils agissent par ignorance, par entêtement ou pour une simple fantaisie de se distinguer, ils sont les collabos de la COVID-19.

Quand les collabos se drapent dans des habits de preux chevaliers, au front d’un combat, nous avons affaire à une supercherie, une mascarade, un vaudeville. »

Moins virulent que Martineau et Bombardier, Dumont a cependant recours aux mêmes raccourcis faciles, aux mêmes procès d’intention injustifiés, au même fanatisme quasi religieux prônant le vaccin comme unique solution à la covid, au mépris de remèdes préventifs.  Une telle attitude relève d’une ligne éditoriale dictée par une commande politique et subventionnée.

Qui sont les vrais collabos ?

En accusant les non vaccinés d’être des collabos, le chroniqueur commet une inversion accusatoire.  Qui sont vraiment les collabos ?  Qui se drape dans des habits de preux chevalier et se livre depuis presque deux ans à une supercherie, une mascarade, un vaudeville ?

Un jour, peut-être lointain, quand nous serons sortis de cette démence politico-sanitaire, nous pourrons collectivement identifier qui auront été les vrais collabos.  Et les Martineau, Bombardier et autres Dumont devront baisser la tête sous le fardeau de leur honte.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

"Et nous nous trouvons en pleine situation annuelle où les virus restent les plus agressifs. Je répète : 57 personnes. "
Ces données là vous les tenez d'un organisme du gouvernement du Québec. Vous ne devriez-pas les utiliser car elles pourraient être bien en dessus de 57 personnes.

Le blog d'Olivier Kaestlé a dit…

Au contraire, notre gouvernement se spécialise dans le dopage statistique. Ces chiffres ont toutes les chances d'être exacts, et j'imagine mal les directions d'hôpitaux dissimuler des cas covid...

Une première depuis 2009 : Blogger retire l'un de mes billets.

Pour des raisons indéfinissables, Blogger a retiré mon article intitulé À quand un prix Diane Lamarre ?   C'est la première fois depuis ...