Le présent billet est paru précédemment dans dixquatre.com le 8 août 2020.
Je suis estomaqué chaque fois que je lis un quidam qui affirme le plus candidement du monde qu’il n’y a pas d’argent à faire avec un vaccin contre le coronavirus et qu’on aurait bien tort de soupçonner la « philanthrope » Bill Gates de profiter de l’actuelle pandémie pour se livrer à une course au profit. Vivons-nous sur la même planète ?
Le cofondateur de Microsoft avouait non moins candidement le 23 janvier 2019 un rendement de vingt contre un de « bénéfices économiques » en retour de son soutien aux sociétés qui favorisent l’accès aux vaccins. En clair, un investissement de 10 milliards a généré des retombées économiques de… 200 milliards. Selon l’homme d’affaires, investir le même montant en bourse n’aurait rapporté que 17 milliards en 18 ans, une misère. Non, il n’y a pas d’argent à faire avec les vaccins…
Pas un site
« complotiste »…
Ces
données ne proviennent pas d’un obscur site « complotiste » de fond
de sous-sol, mais bien du média télévisuel CNBC, consacré aux nouvelles
d’intérêt financier, propriété du réseau américain NBC universal, opérant
principalement aux États-Unis.
Un
autre magazine financier, français celui-là, Les Échos, ayant aussi pignon sur
rue, nous apprend par ailleurs que la fondation Gates n’investit
pas moins de 250 millions de dollars pour aider à développer « les outils de
diagnostic, de traitement et les vaccins ».
« C’est 7 milliards
d’individus qu’il va falloir vacciner » – Mark Suzman
On
imagine l’ampleur du projet de Gates, chez qui peu de gens semblent même
suspecter la moindre mégalomanie :
« « L’échelle normale d’un vaccin se compte en
centaines de millions de doses. Cette fois, c’est 7 milliards d’individus
qu’il va falloir vacciner », a souligné mercredi Mark Suzman, PDG de
la Fondation Bill et Melinda Gates. Une échelle qui oblige à faire monter en
puissance la capacité manufacturière, en coopération avec les laboratoires
pharmaceutiques. »
Une méga
opération sans précédents…
Liens incestueux
Plus
près de nous, l’administratrice en chef de la Santé publique, la Dre
Theresa Tam, comme son homologue québécois, Horacio Arruda, a adopté
servilement le discours alarmiste de l’Organisation mondiale de la santé (OMS),
dont la fondation Gates est devenue le principal bailleur de fonds, après le
retrait du gouvernement américain. Faut-il le rappeler ?
Il
faut donc se résigner, selon cette douteuse porte-parole, à subir l’urgence
sanitaire pendant deux ou trois ans en plus d’admettre que le vaccin
n’est pas une solution miracle. Des propos qui ne sont pas sans rappeler le plan
d’urgence sanitaire illimitée inclus dans le projet de loi 61 des caquistes.
Comment
ne pas douter de la pertinence de telles positions, alors que, malgré encore
certains foyers d’éclosion problématiques, la pandémie est en régression
partout à travers le monde ? Le directeur général de l’OMS, sur qui
s’enlignent Tam et Arruda, n’a pourtant
pas hésité à livrer des propos mélodramatiques que seule la réalité vient
contredire :
« « Cette pandémie est une crise sanitaire comme on en voit
qu’une par siècle, et ses effets seront ressentis pour les décennies à venir »,
a déclaré le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus à
l’ouverture de la réunion. »
Business as usual
Autre
nouvelle d’intérêt, parue ce 5 août dans Le
Soleil :
« Le Canada signe des accords avec le géant pharmaceutique
Pfizer et la société de biotechnologie américaine Moderna pour se procurer des
millions de doses de leurs vaccins expérimentaux contre la COVID-19. »
Détail
intéressant : Pfizer, déjà connu pour ses liens avec la fondation Gates pour la
conception d’un contraceptif féminin, avait également reçu en 2016 un soutien
financier de 16,549,344 $ du même donateur pour l’élaboration d’un vaccin
contre le streptocoque du groupe b, selon les
chiffres mêmes de ladite fondation. Ne pas au moins se demander si Gates ne
finance pas à nouveau Pfizer pour l’élaboration d’un vaccin contre la covid-19
relève au mieux de l’aveuglement volontaire, au pire, de la plus sévère bêtise.
Encore l’hydroxy chloroquine…
Une
lettre d’opinion collective, parue ce 4
juin dans France Soir, vient – à nouveau – confirmer la validité de l’hydroxy
chloroquine en dénonçant ce que les auteurs estiment comme étant de la
désinformation visant à écarter cette solution qui serait efficace lors des
premiers symptômes et qui ne coûte presque rien.
Imaginons
pour le plaisir que les défenseurs de l’hydroxy chloroquine aient raison, qu’un
traitement prometteur puisse enrayer de façon satisfaisante le coronavirus, pas
de façon absolue, mais aux premiers symptômes. Un vaccin ne serait donc
plus la seule et unique solution.
Est-il
si aventureux de soupçonner un éventuel conflit d’intérêt entre la fondation
Gates et l’OMS devant les très grandes réticences – et résistances – affichées
par cette dernière, de plus en plus dénoncée pour ses liens douteux avec de
grandes entreprises ?
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