dimanche 21 mars 2021

Covid-19 : « Pas d’argent à faire avec les vaccins ? » Vous rigolez…

 Le présent billet est paru précédemment dans dixquatre.com le 8 août 2020.

Je suis estomaqué chaque fois que je lis un quidam qui affirme le plus candidement du monde qu’il n’y a pas d’argent à faire avec un vaccin contre le coronavirus et qu’on aurait bien tort de soupçonner la « philanthrope » Bill Gates de profiter de l’actuelle pandémie pour se livrer à une course au profit.  Vivons-nous sur la même planète ?

Le cofondateur de Microsoft avouait non moins candidement le 23 janvier 2019 un rendement de vingt contre un de « bénéfices économiques » en retour de son soutien aux sociétés qui favorisent l’accès aux vaccins.  En clair, un investissement de 10 milliards a généré des retombées économiques de… 200 milliards.  Selon l’homme d’affaires, investir le même montant en bourse n’aurait rapporté que 17 milliards en 18 ans, une misère.  Non, il n’y a pas d’argent à faire avec les vaccins…

Pas un site « complotiste »…

Ces données ne proviennent pas d’un obscur site « complotiste » de fond de sous-sol, mais bien du média télévisuel CNBC, consacré aux nouvelles d’intérêt financier, propriété du réseau américain NBC universal, opérant principalement aux États-Unis.

Un autre magazine financier, français celui-là, Les Échos, ayant aussi pignon sur rue, nous apprend par ailleurs que la fondation Gates n’investit pas moins de 250 millions de dollars pour aider à développer « les outils de diagnostic, de traitement et les vaccins ».

« C’est 7 milliards d’individus qu’il va falloir vacciner » – Mark Suzman

On imagine l’ampleur du projet de Gates, chez qui peu de gens semblent même suspecter la moindre mégalomanie :

« « L’échelle normale d’un vaccin se compte en centaines de millions de doses. Cette fois, c’est 7 milliards d’individus qu’il va falloir vacciner », a souligné mercredi Mark Suzman, PDG de la Fondation Bill et Melinda Gates. Une échelle qui oblige à faire monter en puissance la capacité manufacturière, en coopération avec les laboratoires pharmaceutiques. »

Une méga opération sans précédents…

Liens incestueux

Plus près de nous, l’administratrice en chef de la Santé publique, la Dre Theresa Tam, comme son homologue québécois, Horacio Arruda, a adopté servilement le discours alarmiste de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), dont la fondation Gates est devenue le principal bailleur de fonds, après le retrait du gouvernement américain.  Faut-il le rappeler ?

Il faut donc se résigner, selon cette douteuse porte-parole, à subir l’urgence sanitaire pendant deux ou trois ans en plus d’admettre que le vaccin n’est pas une solution miracle.  Des propos qui ne sont pas sans rappeler le plan d’urgence sanitaire illimitée inclus dans le projet de loi 61 des caquistes.

Comment ne pas douter de la pertinence de telles positions, alors que, malgré encore certains foyers d’éclosion problématiques, la pandémie est en régression partout à travers le monde ?  Le directeur général de l’OMS, sur qui s’enlignent Tam et Arruda, n’a pourtant pas hésité à livrer des propos mélodramatiques que seule la réalité vient contredire :

« « Cette pandémie est une crise sanitaire comme on en voit qu’une par siècle, et ses effets seront ressentis pour les décennies à venir », a déclaré le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus à l’ouverture de la réunion. »

Business as usual

Autre nouvelle d’intérêt, parue ce 5 août dans Le Soleil :

« Le Canada signe des accords avec le géant pharmaceutique Pfizer et la société de biotechnologie américaine Moderna pour se procurer des millions de doses de leurs vaccins expérimentaux contre la COVID-19. »

Détail intéressant : Pfizer, déjà connu pour ses liens avec la fondation Gates pour la conception d’un contraceptif féminin, avait également reçu en 2016 un soutien financier de 16,549,344 $ du même donateur pour l’élaboration d’un vaccin contre le streptocoque du groupe b, selon les chiffres mêmes de ladite fondation.  Ne pas au moins se demander si Gates ne finance pas à nouveau Pfizer pour l’élaboration d’un vaccin contre la covid-19 relève au mieux de l’aveuglement volontaire, au pire, de la plus sévère bêtise.

Encore l’hydroxy chloroquine…

Une lettre d’opinion collective, parue ce 4 juin dans France Soir, vient – à nouveau – confirmer la validité de l’hydroxy chloroquine en dénonçant ce que les auteurs estiment comme étant de la désinformation visant à écarter cette solution qui serait efficace lors des premiers symptômes et qui ne coûte presque rien.

Imaginons pour le plaisir que les défenseurs de l’hydroxy chloroquine aient raison, qu’un traitement prometteur puisse enrayer de façon satisfaisante le coronavirus, pas de façon absolue, mais aux premiers symptômes.  Un vaccin ne serait donc plus la seule et unique solution.

Est-il si aventureux de soupçonner un éventuel conflit d’intérêt entre la fondation Gates et l’OMS devant les très grandes réticences – et résistances – affichées par cette dernière, de plus en plus dénoncée pour ses liens douteux avec de grandes entreprises ?

Une crédibilité de plus en plus indéfendable

Quelles seraient les conséquences pour la crédibilité de nos décideurs, et pour celle de leurs homologues à travers le monde, devant la confirmation de leur entêtement à suivre obstinément les directives de l’OMS et du probable conflit d’intérêt de cette dernière avec l’homme qui investit massivement afin de vacciner deux fois  au moins sept milliards d’individus ?

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