Gare à vous, détransitionneurs ! |
Fumisterie enseignée dès le
primaire
Il
faut parler d’idéologie parce que le lobby trans se nourrit aux mamelles du
féminisme intersectionnel et de ses études de genres, monumentale fumisterie
qui prétend que les identités masculine et féminine n’ont rien à voir avec la
biologie, mais sont « assignées » socialement. Au Québec, comme
ailleurs en Occident, ces
« principes » sont inculqués à nos jeunes dès l’école primaire.
Il
existe peu de données sur les détransitionneurs, et toute tentative de
recherche universitaire sur un tel sujet risque de se heurter à une fin de
non-recevoir, comme ce fut le cas pour le chercheur britannique interviewé par
la documentariste Stella O’Malley à laquellej’ai consacré mon dernier billet. Aurait-il été autorisé que les
transactivistes lui auraient pourri l’existence et empêché toute éventuelle
conférence sur le sujet.
Des détransitionneurs prennent
la parole
Malgré
tout, les voix des détransitionneurs commencent à se faire entendre, comme celle
de Charlie Evans.
Née femme, elle a vécu en homme pendant 10 ans avant de retourner à son sexe
biologique. Après son coming out dans les médias sociaux, elle affirme avoir été étonnée du
nombre de jeunes âgées de 19 ou 20 ans, qui avaient subi une chirurgie de
« réassignation » de genre et qui le regrettaient aujourd’hui.
Elle
affirme avoir été contactée par des centaines de personnes qui recherchaient de
l’aide. La plupart était de sexe féminin, lesbiennes, et comptait beaucoup
d’autistes. Cette perception est confirmée dans le
reportage d’Émilie Dubreuil dans lequel on apprend qu’il existe deux fois plus de
demandes féminines que masculines pour changer de genre et que la majorité
provient de lesbiennes.
Vue comme une traitresse
Une
femme en détransition a avoué à Evans avoir été ostracisée par sa communauté
LGBT qui voit en elle une traitresse. Evans cite un autre cas d’une femme qui
s’était considérée garçon à 13 ans, qui avait subi des traitements hormonaux et
qui, au moment de se faire retirer les seins, avait changé d’avis. « J’ai décidé de changer
quant à la façon dont je me percevais plutôt que de changer de corps »
Evans
affirme qu’on passe trop vite au transfert, sans examiner d’autres causes qui
pourraient expliquer la dysphorie de genre. Une telle approche va carrément à
l’encontre des positions exprimées par des « spécialistes » de la question dans
le reportage d’Émilie Dubreuil :
Abaisser l’âge des traitements
« De plus en plus de spécialistes et acteurs importants du
domaine plaident pour que l’âge des traitements soit abaissé dans la prochaine
édition des Standards de soins de la WPATH, l’Association
professionnelle mondiale pour la santé des personnes transgenres, qui fait
autorité dans le domaine de la transition médicale et agit pour promouvoir les
droits des personnes trans. »
Abaisser l’âge de l’ablation
des seins
« En Californie, Johanna Olson-Kennedy, directrice d’une
des plus importantes cliniques pour jeunes transgenres aux États-Unis, le
Center for Transyouth and Development de l’hôpital de Los Angeles, vient de
publier une étude proposant d’abaisser l’âge pour l’ablation des seins, ce qui
permettrait de réduire la « dysphorie de poitrine ». »
Une subvention de six millions
de dollars
« Les recommandations pour des interventions chirurgicales
devraient se baser sur les besoins de l’individu plutôt que sur l’âge »,
écrit cette scientifique qui a reçu une subvention de près de 6 millions
de dollars de l’Institut de la santé américaine (NIH) pour étudier l’impact de
traitements beaucoup plus précoces sur quelques centaines d’enfants. Dans ce
protocole, on vient d’abaisser l’âge pour les traitements de 13 ans à
8 ans.
Une majorité se réconcilie
avec son sexe biologique
La
docteure Susan Bradley, 78 ans, a ouvert une première clinique pour transgenres
à Toronto en 1975. Elle a aussi été psychiatre en chef à l’Hôpital de Toronto
pour enfants et professeure de psychiatrie à l’Université de Toronto en plus
d’avoir siégé au comité chargé de rédiger la définition de dysphorie du genre
dans le DSM 5, véritable anthologie de tous les troubles et questions
psychiatriques. Elle affirme :
« Si l’on n’intervient pas, la majorité des enfants
dysphoriques se réconcilient avec leur sexe biologique à la puberté et se
rendent compte qu’ils sont tout simplement gais. Mais si on les met sur des bloqueurs,
cela n’arrive pas. »
Une dizaine d’études le
confirment
Et
la journaliste Émilie Dubreuil d’ajouter :
« Une dizaine d’études ont été menées à travers le monde et
arrivent sensiblement aux mêmes résultats : la majorité des enfants qui
vivent une dysphorie de genre se réconcilient avec leur sexe biologique à la
puberté. »
De
telles évidences, constatées scientifiquement, viennent mettre à mal
l’empressement presque maladif des soi-disant spécialistes des transgenres, qui
ont pourtant pignon sur rue et sont considérés comme des sommités. Plus
j’étudie la problématique trans, et plus j’ai l’impression de voir un hôpital
psychiatrique dont les fous auraient pris le contrôle.
Faut-il mutiler nos jeunes au
nom d’une idéologie déconnectée ?
S’il
est vrai qu’il existe de véritables transgenres qui le resteront jusqu’à la
tombe et qu’il est juste de les respecter dans leur différence, faut-il le
faire au prix de perturbations et de mutilations infligées à des jeunes faisant
partie d’une écrasante majorité pour qui la dysphorie de genre représente une
étape temporaire ? Il est plus qu’urgent de répondre à cette question.
Publié précédemment dans le site dixquatre.com le 8 décembre 2019.
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