« L’œuvre » qu’il a inspirée, les études de genres, est
enseignée et célébrée dans la plupart des universités occidentales. Véritable
fraude scientifique, ces présumées études prétendent que les différences entre
les hommes et les femmes n’ont rien à voir avec la biologie, mais tout à voir
avec les « constructions sociales ». John Money, pervers
Aucune
recherche scientifique sérieuse ne vient cautionner cette lubie, mais elle
reste considérée dans les milieux universitaires comme une thèse officielle
ayant pignon sur rue.
Rappel d’une tragédie
J’ai
relaté dans unbillet précédent
la terrible histoire des deux jumeaux Reimer qui étaient tombés sous l’emprise
de John Money, considéré comme le père des études de genres. À la suite
d’une circoncision qui avait mal tourné après la naissance de l’un des deux
frères, ses parents s’étaient tournés vers Money qui leur a prétendu que, s’ils
éduquaient leur fils comme une fille, il en deviendrait une.
Bien
sûr, quand on considère que le genre est une construction sociale indépendante
du sexe, on peut sombrer dans cet abîme de bêtise et, pensée magique aidant,
s’imaginer qu’on peut choisir son genre aussi facilement que de décider de
porter une jupe ou un pantalon.
L’échec retentissant d’une
idéologie déconnectée
On
connaît la suite : se sentant prisonnier d’une identité de genre qui n’était pas
la sienne, le jeune garçon, que Money avait par ailleurs castré en très jeune
âge pour mieux le féminiser, allait réagir de plus en plus vigoureusement
contre la fumisterie dont il était victime. Alarmés, les parents révélèrent la
vérité aux deux frères. L’un comme l’autre finit par se suicider.
Ce n’est pas tout…
Comme
si Money ne s’était pas comporté de la façon la plus monstrueuse en castrant et
en imposant à un enfant sans défense une prison « genrée », il devait
forcer les deux frères en bas âge à poser l’un envers l’autre des gestes à
caractère sexuel. Selon cet article de Wikipédia :
« En 2000, David et son frère jumeau, Brian, déclarèrent
que le Dr Money avait pris plusieurs clichés des jumeaux nus durant leur
traitement et les forçait à simuler l’acte sexuel, croyant que cela les
aiderait à bâtir leurs identités sexuelles respectives6,7. »
Cette
information est corroborée par la mère des enfants dans ce
documentaire (vers 10 min 44).
Vous avez dit
« pédophilie affective » ?
Permettez-moi
de douter des motivations scientifiques de cette crapule qui a abusé
sexuellement d’enfants aussi vulnérables. Les positions de Money sur la
pédophilie, consignées dans le site pro-pédophile Paidika, trahissent une toute
autre motivation :
« Il (Money) affirmait que ni les chercheurs ni le public ne
faisaient la distinction entre pédophilie affective et pédophilie sadique.
Money croyait que la pédophilie affective se fondait sur l’amour et non sur le
sexe. Son opinion était que la pédophilie affective était causée par un surplus
d’amour parental qui devenait érotique, et n’était donc pas un trouble du
comportement.
»
Pas du tout pathologique en
aucune manière…
Money
poursuivait :
« Si j’étais témoin du cas d’un garçon âgé de 10 ou 11 ans intensément et
érotiquement attiré par un homme d’une vingtaine ou d’une trentaine d’années,
et que la relation était totalement réciproque… alors je ne pourrais la
qualifier de pathologique en aucune manière. »
Imaginez
la caution « morale » qu’un tel discours vient donner au lobby pédophile.
Le père des études de genres cautionne la pédophilie pour peu qu’elle résulte
d’un « surplus d’amour parental »… Une totale aberration ! Cette déclaration
est corroborée par cette
source.
Déconstruire les enfants
?
Nous
vivons une époque dans laquelle, sous prétexte de lutter contre les stéréotypes,
nous sommes en train de nier de réelles et salutaires différences sexuées. La
nature même est devenue l’ennemie qu’il faut déconstruire. Après avoir défait
les identités sexuelles, en arrivera-t-on à nier les différences d’âge ?
Souscrirons-nous aux thèses d’un dément adepte de pédophilie affective ? Bref,
allons-nous déconstruire les enfants ?
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